Vous commencerez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi." Propos tenus par Milan K , qui plaisante.
Vous terminerez par la phrase suivante : "La vie, voyez vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit." Ainsi philosophe la bonne Rosalie, personnage de Guy de M, qui raconte une vie.
Entre les deux, casez ce que vous voulez !
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Cet exercice aurait pu s'appliquer à mon texte précédant avec lequel il aurait collé parfaitement. C'est pourquoi j'ai choisi de rester sur le même thème. D'inspiration peu prolixe, ce n'est pas un texte original, mais je tenais à ma participation, dernière avant " la rentrée", afin d’honorer Lakévio qui se décarcasse pour solliciter nos neurones engourdis par la chaleur et des fois pas que ...
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Ainsi après bien des années, je me retrouvais chez moi. Cela faisait maintenant plus de 20 ans que j'avais quitté ce quartier plein de vie, et que j'aimais tant.
Pour mon anniversaire, Françoise avait organisé une fête avec nos amis. Elle s'était donné du mal et avait contacté tous nos anciens collègues pour ces retrouvailles. C'était mon rêve fou, pouvoir un jour réunir autour de moi, les gens avec qui j'avais posé des pierres pour jalonner la route parcouru depuis ma sortie de l'enfance jusqu'à aujourd'hui.
Elle avait loué une salle dans la rue où nous nous retrouvions ensemble à maintes occasions. Le quartier avait beaucoup changé. Les boutiques avaient fermé. A la place les banques, sociétés de voyages, assurances et autre pièges à touristes fortunés ou pas, occupaient l'espace laissé vacant par une population repoussée de plus en plus loin aux confins de la ville et de sa lointaine banlieue. Cependant ce vieux quartier du 18 ème gardait des airs d'autre fois. Le café bois charbon était toujours là. Gravées dans la pierre, les lettres majuscules entrelacées du vieux central téléphonique s'affichaient encore rappelant aux passants toute l'histoire du bâtiment depuis 1932 où il fut construit, jusqu'en 1997 où seuls demeuraient les parois verticales comportant les réglettes propres au raccordement des lignes téléphoniques desservant les abonnés. Face à lui la maison verte accueillait peut être encore les histoires, belles ou tragiques que venaient lui confier les habitants du quartier. La rue Cyrano de Bergerac n'avait pas changé d'aspect. Les grandes portes du bâtiment où je laissais bébé avant d'aller travailler, donnaient à la façade une touche de gaité et surlignaient la rampe d'escalier qui débouchait plus haut sur une artère plus grande, donnant accés aux commerces ainsi qu'aux immeubles huppés bordant les vignes et quelques cabarets.
Ce "chez nous" personne ne l'avait oublié. Tous avaient répondu présents à la sollicitation de Françoise, impatients qu'ils étaient de pouvoir évoquer à nouveau leur jeunesse et le temps du partage autour du verre de l'amitié.
Bien sûr, chacun avait ses rides, l'emprise du temps n'avait épargné personne. Mais tous avaient à coeur de se soucier de l'autre, de celui qui des années durant avait partagé tranche de vie, de solidarité, d'amitié, de rires, de pleurs, de souvenirs, celui des enfants, celui des vieux parents. Chacun avait évoqué sa propre vie. Non pour dire qu'elle était mieux réussie ou moins bien que celle de l'autre. Non plus pour comparer ou faire état d'une supériorité, mais simplement pour prolonger encore un peu la complicité des bons moments. Malgré l'absence de quelques uns ayant du quitter le navire trop tôt, ou ayant raté la dernière marche et chuté au mauvais endroit, ce fut une belle et merveilleuse fête. L'amitié était toujours présente pour atténuer les peines et partager les joies, car la vie, voyez vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit.
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J'aime ton devoir, il te ressemble, il respire l'amitié.
RépondreSupprimerJe suis émue. Merci.
RépondreSupprimerBravo pour ton texte, 100 % collant au devoir de Lakevio. Je ne savais pas que c'était le dernier avant la rentrée. Ca va nous manquer ces petits moments de partage avec d'autres blogueurs.
RépondreSupprimerMerci Julie. De quelles images s'agit-il ? Je ne suis pas certaine que ce soit la raison, mais de toutes façons ça n'a que peu d'importance, les gens ne sont ni obligés d'aimer, ni de commenter. Même si se savoir lu et commenter a un côté agréable que je ne conteste pas et apprécie, et toi, tu n'en as que plus de mérite. mais je le savais déjà.
SupprimerTu sais, à mon humble avis, pourquoi peu ont mis de commentaires ? A cause de ces images. Là, pour moi, ça a été rapide. Mais, parfois, quand mon com est long, on me demande de cliquer 10 fois...de quoi piquer une crise quand on voudrait vraiment mettre un commentaire...
RépondreSupprimerJ'ai cru avoir déjà posté un com mais j'ai dû faire une erreur... Je disais "Nostalgie, quand tu nous tiens !", parce qu'on sent le vécu de ton texte.
RépondreSupprimerA la rentrée alors ?
Bonnes vacances !
Merci Gwen, j'ai eu les deux coms. Bonnes vacances à toi aussi. Tu pars cet année ?
RépondreSupprimerOù est mon commentaire ?
RépondreSupprimerJ'y disais que manifestement cette période de ta vie t'avait profondément marquée.
Se souvenir des belles choses. C'est clair. Les blogs sont capricieux on dirait, ces temps ci. Bon, toi, comment ça va ? J'ai hâte de te lire.
RépondreSupprimerBon, ben j'ai écrit...
RépondreSupprimerje vérifie juste un truc.
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