190ème devoir de Lakevio du Goût.
À la demande générale d’au moins deux amateurs, voici de retour des « devoirs de Lakevio du Goût »
J’ai obtempéré aussitôt car habituellement, personne n’a besoin de moi alors imaginez un peu mon amour-propre d’un coup caressé dans le sens du poil.
Bref, « je biche »…
Ainsi, je propose à votre imagination de raconter une histoire qui vous serait inspirée par cette toile de Gustave Caillebotte.
J’espère que nous découvrirons ensemble vos histoires dès lundi matin.
Je suis sûr qu’elles seront savoureuses et sans aucun doute charmantes
C’est la rentrée, lectrices et lecteurs chéris !
En ce bel aprés midi d'aout, Brigel et Manue sont réunis dans le petit salon du chateau, où ils se délectent d'une petite prune savoyarde des plus parfumées.
C'est l'été, les jeux de Paris ont produit l'effet escompté. ils ont apaisés les foules à l'esprit endiablé, toujours à vouloir plus qu'on ne peut leur donner.
Oh, ce n'était pas gagné ! Il en a fallu du temps et des parties de pêche pour trouver l'oiseau rare. Celui qui selon son plumage saura adapter son ramage à l'écho dissonant. Et c'est bien là que cela pèche, car comme du petit poisson qui deviendra peut être grand, le gros se révèlera sans doute être un fruit d'exception. Pas pour tous, évidemment. Les premiers arrivant parfois les derniers, ils seront les plus mal servis ou même pas du tout. Mais le magicien a tranché dans le vif. La chair est excellente pour qui sait apprécier plus le brochet que le gardon. Gardons nous toutefois de croire aux jours meilleurs. A ceux que nous espérions. La Marine Marchande de rêves et de discordes joue en touche et fait semblant. Planquée dans son manoir, elle veille et attend en silence son jour de gloire.
C'est de la pêche au gros et nous sommes les dindons.
RépondreSupprimerEt c'est bien triste !
SupprimerEh oui !
RépondreSupprimerOn devrait le savoir depuis 2.000 ans : Quand il a dit "heureux les pauvres, le royaume des cieux leur est ouvert !" les pauvres auraient dû se méfier, d'ailleurs les pauvres sont ceux qui partent le plus vite au royaume des cieux.
Il auraient btraduit tout de suite "vous allez en prendre plein la gu... mais vous verrez, quand vous serez morts, ce sera parfait, repos éternel !" ça aurait été plus près de la réalité...
Depuis même plus longtemps que ça, je pense. Si les pauvres partent plus vite, c'est parce qu'ils sont usés, plus tôt.
SupprimerExcellent👍
RépondreSupprimerBonjours Claudine, es tu la Claudine que je connais ? Merci en tout cas d'être venue.
SupprimerBrigel et Manue :-)
RépondreSupprimertu me fais bien rire, et pourtant c'est triste!
Oui, c'est triste, surtout pour nous !
Supprimer"Fable" tellement bien tournée, on rit jaune !
RépondreSupprimerOui, bien jaune !
SupprimerActualité brûlante... qui hélas ne s'apaisera même pas avec les premiers frimas...
RépondreSupprimerGros bisous ma Delia ♥
Ah, les brulures de l'histoire !
SupprimerDe l'autre côté de la chaîne du Jura, dans la partie francophone d'un autre univers on scrute attentivement l'agitation dans l'aquarium hexagonal.
RépondreSupprimerBien que n'ayant aucun accès à la mer, la Marine Marchande à nous, guère différente de la vôtre, multiplie ses tentacules au pas de charge.
J'ai adoré votre texte.
Merci Jean Jacques, toutes les marines marchandes de haines se ressemblent en effet !
SupprimerBravo ! Dans le style des célèbres pamphlets de notre bonne vieille Révolution !
RépondreSupprimerOn a envie d'aller déclamer ça sous les fenêtres du Roi de l'Arrêt Public !
On a surtout envie de le mettre aux arrêts et de lui porter un grand coup d'arrêt !
RépondreSupprimer