Voilà une belle balade faite aujourd'hui, la troisième de l'été, c'est à dire depuis fin juin. Deux mois de canicule avec des pointes à 47°. Une chaleur intenable, heureusement la maison est fraiche (et accueillante !) Deux mois durant lesquels on a alterné jeux de société et voyages grâce aux émissions d'Arte. Du coup, je renforce mes connaissances en trivial poursuite et autres quiz divers et variés.
Bien que j'ai sélectionné mes photos dans l'ordre du déroulement de la balade, blogger les affiche en sens inverse.
Cela n'a pas d'importance, l'idée c'est avant tout de partager de belles prises de vue et aussi de vous montrer la détresse de nos éleveurs et de leurs troupeaux qui n'ont véritablement plus rien.
mais voyez l'état de ce puits, à sec depuis longtemps, au milieu de ce qui fut une cour de ferme avec une superbe grange qui a dû abriter du bon foin !
Ce vannoir reconverti en objet d'ornement ne serait pas des plus utile pour vanner un grain quasi absent dans des champs jaunis par un soleil si brulant que ces pauvres laitières sont contraintes, comme la cigale de la fable de manger les réserves de foin récoltées pour l'hiver prochain.
Là par contre, je suis obligée d'intervenir pour remette de l'ordre là dedans.
Lorsque je l'aperçois au loin, elle broute tranquillement, je clique sur le déclencheur, intriguée, elle pointe l'oreille. Au deuxième clic, elle décampe dans le taillis voisin.
Les couleurs de l'automne voisinent avec les fleurs d'été qui pâtissent elles aussi du manque cruel d'eau et n'offrent que de toutes petites touches de couleur sur les talus dorés.
Ici une vieille maison semble se jouer du temps qui passe et se laisse caresser par la végétation.
comme ce puits fleuri qui hélas est à sec depuis bien longtemps, lui aussi.
Majestueuses créatures que l'éleveur a bien du mal à rassasier.
Ne leur restera bientôt plus que ces rudes fleurs de pastanades un peu dures à mastiquer, qui laissent la langue rêche et la gorge nouée devant tant de désolation. Pour le coup j'en avais l'envie de pleurer. Mais cela n'aurait pas changé grand chose, alors, je les ai abreuvée de douces paroles et leur ai dit que je les aimais. Elles n'ont pas compris les mots mais ont su à l'intonation employée que c'était vrai que je les aimais.
Bonjour Délia Jolie
RépondreSupprimermerci de m'offrir cette promenade par procuration ♥
47° dis tu ? t'es sûre ? moi ici à 42 je suis déjà morte, enfin je veux dire emmurée chez moi tous volets fermés.
Ce qui me fait le plus peur c'est qu'on avait vu un film de science fiction une fois, dans les années 70-80 me semble-t-il, où la planète se réchauffait, réchauffait, c'était intenable. On voyait les personnages du film, comme dans un cauchemar ...
Dire que ce n'est plus de la science fiction ....
Bon courage pour le trivial ;-) et belles promenades quand c'est possible !
Mille bisous ♥
coucou Ambre, pour y avoir été, oui je suis sûr. Les orages et quelques minuscules pluies ont apporter un peu de fraicheur, mais le ressenti est toujours qu'on a chaud. J'espère faire d'autres balades, ils me manquent mes coins originaux pour les photos. J'espère que je ne t'ai pas faite pleurer avec mes histoires, au moins ? Gros bisous à bientôt.
RépondreSupprimerMais non ne t'inquiète pas, c'est un plaisir de découvrir tes balades.
SupprimerJe compatis pour cette sensation de temps lourd ici c'est pareil. Gros bisous !
Trois balades , quel luxe ! ;)
RépondreSupprimerCette chaleur nous assomme tous !
Heureusement que je suis allée garder mes petits, durant une journée, seule longue sortie depuis notre retour de Vendée.
Cette nuit, belle pluie, mais loin de suffire, bon sans inondations c'est déjà bien !
On respire mieux, cela fait du bien.
Gros bisous ma Délia
Les medecins nous recommandent bien de marcher tous les jours, baste, comment voulez vous mettre un pied devant l'autre avec de telles températures ? Bon c'est vrai on pourrait se lever tôt ou marcher tard, on n'est pas bien courageux, va !
RépondreSupprimerUn été de chaleur qui nous a bien perturbé et fatigué ! Dans mes montagnes le thermomètre est monté une fois à 36°, heureusement les nuits sont restées respirables. Mes balades ont été peu nombreuses, je cherchais la forêt pour m'abriter du soleil et souvent je suis restée enfermée dans ma maison. J'ai bien pensé à donner de l'eau à boire aux moineaux et aux tourterelles ! je me suis bien amusée à les voir se baigner.
RépondreSupprimerA la montagne, il y a de l'air, c'est moins étouffant que par ici où la chaleur nous cloue au sol, en forêt on étouffe et ailleurs on crame, alors on reste au frais derrière nos vieux murs. C'est bien d'avoir penser aux oiseaux, j'ai toujours des gamelles d'au pour les chats dehors, ils en profitent, mais cela ne les nourrit pas suffisamment, dernièrement, ils ont attaqué toutes mes tomates ! Belle journée à toi.
SupprimerQuelle tristesse pour les agriculteurs. J'ai traversé dernièrement la France . Tout est jaune partout. Les tournesols sont carrément cramés!!
RépondreSupprimertournesols, maïs, prairies, c'est une catastrophe ! Il me semble que la luzerne résistait mieux aux grosses chaleurs, mais avec une telle canicule, qu'en serait-il ? Belle journée néanmoins.
SupprimerMerci pour cette balade dans la campagne, c'est vrai que cet été caniculaire nous a privé de jolies sorties, nous restons cloitrés tant la chaleur nous accable, ventilo = conjonctivite youpi...bref l'automne sera bientôt là et nous profiterons de ses jolies couleurs.
RépondreSupprimerbelle fin de journée Delia
Pas de ventilo chez moi, mais une bonne fraicheur des vieux murs semi enterrés. Il faut bien qu'il y ait une compensation ! J'attends l'automne pour me gargariser de ses belles couleurs et des champignons, s'il y en a, ce dont je doute avec une telle sécheresse.
SupprimerJe t'envoie des gros bisous.
Belles photos mais triste constat d'une campagne qui souffre et fait souffrir nos animaux. Depuis il a un peu plu et certains prés reverdissent, pas suffisamment certes...
RépondreSupprimerMoi non plus je n'ai pas beaucoup marché, j'ai fait un peu de vélo d'appartement.
Gros bisous ma Delia, bon dimanche.
Oui, je suis surtout triste pour les animaux, la nature elle, s'adaptera et se parera d'une autre végétation plus propice au climat, mais nous et nos amies, dites les bêtes, devront souffrir et pour certains mourir. Je ne plaints pas l'homme, dont certains sont en partie responsables, mais les animaux n'ont rien voulu, rien choisi, rien provoqué. Je t'embrasse ma Pralinette.
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