Le bonheur du jour.

 Et ben si chez Lustucru il n'en ont pas voulu, moi j'en veux pas non plus !

 Je remercie Ambre, Neige comme la vache qui grâce à son réseau personnel me fait profiter de gracieuses vidéos (et apparemment ciblées et bien intentionnées, comme je l'ai pu comprendre en lisant un commentaire sur son blog. 

Je remercie la donc tout particulièrement pour cela dont l'amicale pensée me réchauffe le coeur et ravive chez moi de délicieux souvenirs.

Ces souvenirs délicieux, où assis contre le flanc de la Charmante ou de la Blonde, mon père faisait gicler dans la gorge de la Michèle de qui il était le parrain, ces chaudes lactations issues toutes droites du pis  des dites vaches. Ô combien dociles ces belles Ferrandaises qui se laissaient traire sans bouger, sans mettre le pied dans l'écuelle et donnaient sans compter tout ce qu'elles possédaient. Vaches de trait, vaches de lait, vaches à qui on volait le petit veau pour le livrer sans état d'âme chez le boucher.  On peut bien s'émouvoir de la maltraitance animale, mais il faudrait d'abord se souvenir de quoi on parle et de quoi elle est faite cette souffrance.


On touche là à bien des contradictions, à bien des travers dont nous sommes auteurs,  nous les humains. .

 A quand la fin du règne humain sur toutes les espèces animales ou végétales ? Qui fait disparaitre à la vitesse de l'éclair  26 000 espèces par an ? 

 A quand  tous ces fous destructeurs se pencheront ils sur le problème et respecteront ils enfin le monde du vivant ? 

Peut être faudrait il se poser la question. 

Je crains fort que le salon de l'agriculture qui ferme ses portes aujourd'hui apporte des réponses, ni même des solutions. 

Ils ont adulé à l'excés cette belle vache de race Abondance mais en de ça des apparences, ils condamnent tous les jours des troupeaux entiers à l'extinction. Des races locales et bio diversifiées à la disparition forcée, car ce qui compte, c'est le rendement, la plus value et le profit pour s'engraisser. 

Rien à faire des Abondances, des Ferrandaises, des Bordelaises des bretonnes ou des Castas. Seule prime la Holstein dont on ferait bien par ailleurs de se préoccuper du confort et du bien être. 

 





5 commentaires:

  1. Moi j'aime beaucoup les animaux et je suis toujours triste quand on envoie des vaches et des petits veaux à l'abattoir !!

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  2. Il faudrait petit à petit devenir (de plus en plus) végétarien. A-t-on besoin de consommer autant de viande ?
    Je pense qu'une des solutions est que chacun fasse un petit pas, à sa mesure. Pour ma part, je ne mange plus de viande qu'à de rares occasions. Avec la diversité alimentaire actuelle, c'est tout à fait faisable !
    Merci pour les gentilles choses que tu as écrites sur moi :-)
    Je suis vraiment heureuse que mon texte t'ait plu, ce n'était pas gagné :-)
    Je t'embrasse fort fort, je sens que tu en as particulièrement besoin en ce moment, ta tristesse affleure .... :-(
    ♥♥♥

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  3. ôJ'ai vu un reportage, les vaches ne sont plus dehors, elles mangent de drôles de mixture, on ferait bien de penser au bien être de tous.

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  4. On a imposé tellement d'investissements aux agriculteurs...
    Pour arriver à survivre, ils sont aspirés par l'engrenage de la rentabilité.
    Ils sont jugés par des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans une ferme.
    J'ai entendu le réalisateur du film : "au nom de la terre" défendre les agriculteurs contre les intrusions illégales dans les élevages, pour filmer à charge, il faut voir comment il a reçu les foudres de l'interviewer (que je ne nommerai pas). Il est de bon ton d'incriminer les agriculteurs plutôt que le système qui les pousse dans le mode d'élevage...
    Il y a un suicide d'agriculteur tous les jours, on en parle trop peu.
    Les reportages sur le salon de l'agriculture ne sont tournés que vers la com des politiques, et pas sur les conditions de vie des protagonistes.
    Voilà c'était mon coup de gueule du jour :)
    Gros bisous ma Délia

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  5. Heure bleue , le vaches sont en stabulation l'hiver et en pâture à la belle saison , consomment du foin , de la paille des blés et des oligo - éléments .A mon époque girondine jamais vache n'a eu son veau à l'abattoir période d'avant la consommation .J'ai vu des mères bovin pleurer au départ de leur veau , une fois la tristesse partie , remise à l'inséminateur naturel.

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