Derière la porte (suite)

 derrière la porte

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J’ai enfin réussi à savoir ce que cache cette porte.
En avez-vous une idée ?
Si j’osais, je vous demanderais de commencer votre découverte par :
« Ma songerie aimant à me martyriser s’enivrait savamment du parfum de tristesse »
Et plus encore, la clore sur :
« Ne t’imagine pas que je dis des folies. »
Si vous estimez être mal armé pour faire de la sorte, faites comme vous voulez.
Mais dites quelque chose lundi.
devoir de Lakevio du Goût_116.jpg 

 « Ma songerie aimant à me martyriser s’enivrait savamment du parfum de tristesse »,  je poussais la porte qui me révéla ses secrets.

C'était un vieil appartement d'un trés beau volume. Sur le pallier s'ouvraient deux grandes pièces pourvues d'une antique cheminée. Un vieux parquet tout en  chêne grinçait sous mes pas. De grandes baies vitrées apportaient chaleur et lumière et donnaient une vue imprenable sur le parc Monceau. Je me dis, tiens voilà l'endroit parfait pour un vieux couple en mal de tranquillité.  Dans la première des pièces, l'homme avait oublié ses pantoufles, dans la seconde trainait un masque laissant supposer que je n'étais pas la première à avoir exercé ma curiosité. Le Goût et Heure Bleue, peut être, en recherche d'appartement, étaient probablement passés par là. Bien que j'en doute, car laisser trainer des effets de la sorte ne leur ressemblait pas. Heure Bleue pour sa part est bien trop prudente et précautionneuse, bien trop respectueuse, pour avoir tombé le masque à cet endroit. Par contre je me suis dit que c'était surement la raison pour laquelle ils n'avaient pas retenu la proposition de l'agence immobilière pour ce bien. 

Vivre dans les microbes et prendre un risque certain pour leur santé  eut été déraisonnable, et je sais ce que je dis ami lecteur. « Ne t’imagine pas que je dis des folies. »

13 commentaires:

  1. Ah ces masques qui traînent partout...
    Évidemment, ce ne peut pas être ceux d'Heure Bleue ni du Goût, ils sont bien trop respectueux des autres.
    Gros bisous Délia

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  2. Bien vu !
    Et de plus, un appartement donnant directement sur le Parc Monceau nous aurait bien plu.
    On va quand même pas tout laisser aux "Riches" quand même !

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  3. Le Parc Monceau n'est pas loin mais il est loin de nos moyens financiers.

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  4. Ah le parc Monceau ! Lorsque je jette un parisien occasionnel, pendant 15 jours, je fus hébergé gratos en face, dans le bel appartement d'une comtesse (une vraie !) qui séjournait en sa villa du Sud. Ça sentait la vieille (qu'elle était), le renfermé et l'urine de chat qu'elle avait emporté, (pas l'urine, le chat). Mais bon, c'était gratos. Je m'étais dit que la noblesse n'était plus ce qu'elle était !

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    1. Lorsque J' ÉTAIS un parisien… et pas je jette… !

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    2. Quoique parfois, on les jetterait bien assez loin !

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  5. J'ai été tentée moi aussi de donner une suite au devoir précédent, mais l'histoire de ce bel hôtel particulier du XVIIIe siècle l'a emporté !

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  6. Et pour notre plus grand bonheur de lecteur ! j'aime beaucoup ce que tu as écrit.

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La tarte à la "belide"