Nous avons marché sur la planèze.

Belle balade hier un peu tard. Nous avons réussi à marcher durant presque trois heures une fois la grosse chaleur un peu tombée. Je connaissais déjà une partie de la balade pour l'avoir déjà faite plusieurs fois. Mais là nous avons choisi un point de départ plus distant et je ne le regrette pas. Celle ci nous offrant de belles vues ouvertes sur les monts de Blond et sur la Haute Marche, parsemée de  blocs rocheux et de sentiers ombragés convenait tout à fait à notre envie de découvertes.
 Pour vous montrer comment notre région souffre de la sècheresse, ceci n'est pas un sentier, mais une petite mare assez profonde, complètement asséchée.
 Cela n'empêche pas la Blanquette de se régaler de pousse de fougère et de chardons épineux
 de même que sa commère la vielle Renaude
 pendant que compère bouc médite à la porte de son garage.
 Quant à serge à moins que ce soit Delon, (ce n'est pas Bernard en tout cas) ne sait trop que penser de la situation.
 Plus loin de charmantes demeures perchées sur la plateforme dite de la Mandragore se montrent accueillantes et bien entretenues.
 Une jolie pierre creusée à des fins de fontaine agrémente la vue qui se profile sur la plateforme, qui pour avoir les formes n'en n'est pas plate pour autant.


 Un joli troupeau de génisses se désespère en cherchant une brindille à grignoter
 mais tout n'est que fougères, bruyères et rochers.
 qui parsème la butte de la lande de frochet.
 Une vue dégagée sur l'horizon Marchois s'offre à nous
 tandis que Pataud nous regarde avec vaillance, tout en restant de pierre
 tout comme cet autre gros crapaud
 espérant se régaler de ... ?
Non ! pas de girolles !


 Au retour nous retrouvons la petite chapelle pas encore au clair de lune, que nous avions laissé en pleine chaleur sur un parterre grillé.



Pendant que les ombres s'allongent, madame Galinette cherche à prendre un dernier verre et nous, terrassés par la soif nous dirigeons non sans mal vers le dernier bistrot avant de rentrer.

Celui ci étant fermé pour cause de fermeture, nous avons dû nous contenter de notre eau chaude mal et patienter encore une petite heure avant de nous désaltérer  comme nous le méritions aprés un pareil effort mais ce fut sans regret. Un gros orage éclata aprés que j'eus bien arrosé mon jardin comme nous assoiffé et ce matin le temps nuageux,  un peu plus frais nous invite à recommencer.

5 commentaires:

  1. Bonjour Délia
    tu as dû bien souffrir pour pouvoir nous offrir ces magnifiques photos, je te trouve drôlement courageuse de randonner par cette chaleur!
    êtes-vous nombreux dans votre groupe?
    Pour ce qui est de ton eau ... chaude, je suppose qu'il existe des genres de Thermos, qui la conserverait à température plus buvable... fais toi offrir ça pour ta fête! :-)
    Belle journée à toi, gros bisous ♥

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  2. Coucou Ambre, pour te répondre, je randonne souvent seule ou enfamille, souvent 2 ou 3 rarement 4, le Patou n'est pas un randonneur ! Hier j'étais avec Romain , la précédente j'avais Romain et la ponette avec moi. Sinon, le groupe de rando du club que je fréquente offre un nombre varié de participants. l'avantage c'est qu'il existe la possibilité de 3 parcours avec eux, nous sommes environ une dizaine par groupe, c'est variable. Mais je préfère naviguer seule, j'ai plus de liberté et comme je fais beaucoup de photos, je n'handicape personne. Sinon le problème de l'eau c'est aussi qu'elle n'est pas bonne au robinet. Et puis je ne pense jamais au thermos. La ponette m'en a offert un joli pourtant. Voilà voilà, bonne journée et des bisous de nouveau (je t'en ai déjà fait plein chez toi !)

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  3. Coucou Delia, de chouettes photos d'une balade très agréable, mais que c'est triste de voir ces troupeaux chercher, comme tu le dis, la moindre brindille à grignoter ! et encore, s'ils ont de l'ombre, par chez moi ce n'est pas toujours le cas et ça me met en colère !
    Un peu de pluie ce matin, mais rien du tout par rapport au manque.
    Gros bisous, bonne journée.

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  4. Coucou Praline, pareil chez moi, pas beaucoup d pluie, mais bienfaitrice pour mon dos (pas besoin d'aller au jardin arroser la croute terrestre plus dure que du mortier !) Pour nos pauvres amies les bêtes je suis moi aussi trés en colère. Je sais que le métier de paysan est dur, mais je ne peux pas pardonner les souffrances infligées aux animaux, quand elles résultent de l'arrachage des haies et de la mauvaise utilisation des ressources naturelles comme l'eau. Après je ne mets pas tout le monde dans le m^me sac non plus. Chez nous on avait soin de rentrer les vaches à l'étable aux heures chaudes de la journée, on leur aménageait des enclos ombragés et pourvu d'eau, on ne faisait pas n'importe quoi. Maintenant beaucoup se laissent influencer par les technocrates qui ne connaissent rien à rien et n'ont comme souci que la rentabilité à tout prix et le moindre coût pour la production. Tout cela pour répondre à des normes qui n'ont rien à voir avec ni le bon sens, ni l'humanité. Je t'envoie des gros bisous moi aussi à trés bientôt.

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