Les vacanciers

Ils sont arrivé... puis reparti et comme toujours quand quelqu'un repart, j'ai ce pincement  au coeur et ce sentiment de vide. Je n'aime pas les départs, même si j'ai toujours quelque chose à faire et à m'occuper.
Quelques jours ensemble, avec ceux que l'on aime, même si on ne part pas de chez soi, c'est un air de vacance qui s'installe. Un sentiment que rien ne peux nous atteindre, que rien d'autre qu'être ensemble n'a d'importance et ce désir de prolonger le plus possible ce temps qui nous est offert. Ce cadeau magique du "être ensemble". Comme je l'aime, autant  que   ce " se satisfaire du
 rien " qui va nous occuper.
Ces 2  jours sans horaire pour manger, pour dormir,  ce vivre sans contrainte, sans complication et ce bonheur de parler de tout de rien de ce qui nous rassemble, même de ce qui nous inquiète avec comme seul sentiment celui du partage et de l'échange. Se souvenir, évoquer, rire et même si on devait pleurer, le partage et la compassion qui souvent l'accompagne serait vécu comme un bonheur. Un plaisir simple. Une occasion de communiquer. Je suis une solitaire mais en même temps une grande communicante.
Merci à vous qui êtes passé, détournant votre route pour me consacrer ce moment d'éternité, qui peut être va vous manquer pour réaliser d'autres projets et que vous auriez pu différemment utiliser.
Merci de m'avoir consacrer ces moments qui m'auraient manqués.
 Ne pouvant venir à vous, vous êtes venus à moi, comme le fit Lagardère, mais sans épée, inutile pour toucher mon coeur  et sans l'ensanglanter !
Oui j'ai aimé ces moments. oui j'ai aimé nos balades à la fraicheur du soir, nos rigolades, nos fous rire  autour de notre table devant un verre ou plusieurs de Tarani rosé, manger la pompe aux pommes et même oublier  de vous donner le morceau que j'avais pour vous garder pour la route avant que vous ne repartiez. Nos cagettes de poires, de prunes, de pommes et de confitures dans votre coffre bien rangé, devront la remplacer. Et puis il y a ce que vous m'aurez laissé : ce sentiment qu'il y a toujours un coin et un moment pour être heureux. Il y a aussi ce projet que nous avons esquissé : se retrouver tous ensemble dans pas longtemps pour quelques jours autour d'une grande table, même si ce n'est pas notre table de tous les jours, ni celle du passé. Faire en sorte que cette table puisse exister et qu'à l'aube de notre vieillesse, avant que le temps ne s'achève, reste une table inoubliable pleine de rencontres, de partage et d'un souvenir heureux auquel on pensera plus tard, avant de traverser le dernier pont,  avec ce brin de nostalgie qui dira qu'on l'a beaucoup aimée et  appréciée.




15 commentaires:

  1. C'est bien de lâcher prise le temps de retrouvailles familiales, profiter à fond de l'instant présent en mettant de côté soucis et indignation, notre santé en dépend !
    Gros bisous Délia

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    1. Voilà qui est bien dit. Et toi comment vas tu ? C'est difficile parfois de tout laisser de côté. Je ne dis rien, ne me manifeste pas toujours mais je pense fort à vous Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

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  2. Comme j'adhère à ton billet ma Delia ! Pour l'instant très entourée et occupée avec mes petits... mais dès samedi soir... ouille... ça va faire très mal, et puis le quotidien reprendra le dessus, jusqu'aux prochaines retrouvailles. Le principal est que l'on puisse encore longtemps se retrouver,sans contraintes comme lors du confinement.
    Gros bisous

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  3. Tu as raison Pralinette. Plus le plaisir est grand, plus dure est la chute.
    Ces salopards ( je parle bien de ceux qui tiennent les rênes et tirent les ficelles) sont entrain de casser tout. Nos liens familiaux nos repaires, notre culture, nos habitudes, notre économie, nos vies tout simplement, il faut faire place nette pour instaurer leur monde nouveau, celui de leur rêves. En plus de la déchirure de la séparation, car s'en est une, cette année, il nous faut vivre l'angoisse et l'incertitude de retrouvailles improbables et pour combien d'entre nous, lointaines ?

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  4. J'aurais pû écrire votre message. Plus nous vieillissons,moins nous voyons nos petits et le peu de temps où nous les voyons, c'est la fête dans nos coeurs et chaque minute est savourée. Profitons en,ultime cadeau.je vous embrasse. Mamily

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    1. Bonjour Mamily, c'est tout à fait vrai ce temps précieux qui nous est prêté, nous ne devrions pas nous le laisser gâcher et en profiter jusqu'à la lie. Merci de votre passage. Je vous embrasse aussi.

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  5. Nous venons de rendre les filles, l'anniversaire de l'Ours approche, vivre en ville a ses contraintes mais je ne veux pas m'éloigner des miens.
    Des bises Délia.

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    1. Michèle, je suis restée en RP pour être près de mes parents, maintenant je reste près de mon frère et de mes filles, en fait j'aime beaucoup la région parisienne je crois !!!!
      Quand à ma Parisienne de fille, je crois que je te l'ai déjà dit elle n'envisage pas de vivre ailleurs qu'à Paris !
      Bises à toi et à l'hôte de ces mlieux qui nous prête genbtiment son espace :-)

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    2. désolée pour les fautes de frappe (j'ai un clavier fgjhdgfjghxv bdfbhfhbf screugneugneu !!!!

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    3. Le mien clavier fait un bruit bizzzzzzarrrrre et mes doigts sont un peu comme ceux du Joson !
      https://www.youtube.com/watch?v=cQ9Eyp5caFo

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    4. @ Michèle, quand je suis revenue de Paris pour vivre ici je l'ai beaucoup regretté, plus maintenant mais je trouve quand même du charme à la région Parisienne et des avantages aussi. Il y a des contraintes partout, pas qu'en ville mais vivre prés des siens n'a pas de prix surtout à nos âges où la moindre seconde vaut une éternité. Je vous embrasse toi et le goût et profitez bien des anniversaires de l'Ours, des petites et aussi des autres moments que vous pourrez grappiller partout autour de vous.
      @ Ambre : j'en suis ravie vous accueillir est un plaisir (et fait pour ça).

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  6. Bonjour Délia
    ça me fait plaisir de lire cela et ça me rend triste en même temps car je connais si bien ce paradoxe de ressentis, comme le dit Mamily, que je salue au passage :-), "j'aurais pu écrire la même chose"
    Maintenant, ce genre de moments est encore plus précieux : pour combien de temps y aurons nous droit ?
    Ceci dit, je suis sûre que tes hôtes ont été ravis eux aussi de vous voir et qu'ils n'ont pas regretté de n'avoir pas occupé ce temps autrement.
    Tant pis pour la pompe oubliés ... Ils ont les cagettes de fruits et tes confitures pour repenser à toi et à ce moment magique .
    Je te souhaite encore beaucoup de tels instants "d'être ensemble" et je te fais de gros bisous, ma soeur de juillet

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  7. Ma soeur de juillet ! il me semble avoir compris sur ton blog que nous étions une famille de nombreux frères et soeurs et je m'en félicite. Aprés les 3 glorieuse faisant suite à la monarchie, il y a les soeurs, juillet est un bon mois excepté la monarchie bien sur. J'aime particulièrement l'idée des soeurs !
    Bien sur que mes hôtes étaient ravis autant que moi. Quant aux prochains moments, du temps passera qui nous les fera d'autant plus apprécier.
    Je t'embrasse ma soeur de juillet et de complicité.

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  8. J'aime bien être aussi ta soeur de complicité car combien de fois ce que je lis de toi résonne en moi, tant j'aurais pu le dire aussi. Espérons maintenant que nos échos communs ne concerneront que de bonnes choses ! :-)
    Gros bisous encore

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  9. Inutile d'espérer, c'est impossible, nous aurons aussi l'occasion de partager notre révolte et notre colère, je viens d'ailleurs de lire chez Fabie... mais ne trouves tu pas que cela renforce les liens et aussi donne un sens plus profond à ce que nous partageons ?

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