Je vais donc devoir vivre petitement dans cet espace semi délabré. Un deux pièces cuisine qui donne sur une allée où seuls les pigeons viennent se ravitailler. C'est tout ce que j'ai trouvé pour me loger sans avoir à me ruiner. Naturellement, aucun des meubles que je voulais emmener ne logent dans cet espace étriqué ! Adieu armoire et chambre à coucher. Adieu sofa, meuble télé. Si cuisinière et garde manger passe dans le réduit prévu à cet effet, je suis obligée de caser le frigidaire et la machine à laver ailleurs, car il n'y a pas la place de se tourner. Je mettrai donc le frigidaire, ici dans l'angle prés de la fenêtre, avec un complément d'installation, je devrais me débrouiller pour l'arrivée d'eau et l'évacuation de la machine à laver. Je vais voir si le réduit sur le côté peut servir à stocker quelques produits de première nécessité. Ce qui est certain c'est que je ne peux pas non plus caser la salle à manger. Tout juste une petite table avec deux chaises en formica et encore, on ne dansera pas la samba autour ! ça c'est moi qui vous le dis ! Dire qu'on nous a tant vanté les mérites de la campagne et de sa tranquillité ! Il fallait bien nous appâter pour nous faire accepter de tout quitter ! On nous a promis une vie plus facile, avec moins de commodité, c'est sûr que cela va être simplifié ! Vivement que je redéménage car mes meubles ne vont pas rester à demeure dans le garage de tante Adèle qui a bien voulu me dépanner !
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Je déménage
Je vais donc devoir vivre petitement dans cet espace semi délabré. Un deux pièces cuisine qui donne sur une allée où seuls les pigeons viennent se ravitailler. C'est tout ce que j'ai trouvé pour me loger sans avoir à me ruiner. Naturellement, aucun des meubles que je voulais emmener ne logent dans cet espace étriqué ! Adieu armoire et chambre à coucher. Adieu sofa, meuble télé. Si cuisinière et garde manger passe dans le réduit prévu à cet effet, je suis obligée de caser le frigidaire et la machine à laver ailleurs, car il n'y a pas la place de se tourner. Je mettrai donc le frigidaire, ici dans l'angle prés de la fenêtre, avec un complément d'installation, je devrais me débrouiller pour l'arrivée d'eau et l'évacuation de la machine à laver. Je vais voir si le réduit sur le côté peut servir à stocker quelques produits de première nécessité. Ce qui est certain c'est que je ne peux pas non plus caser la salle à manger. Tout juste une petite table avec deux chaises en formica et encore, on ne dansera pas la samba autour ! ça c'est moi qui vous le dis ! Dire qu'on nous a tant vanté les mérites de la campagne et de sa tranquillité ! Il fallait bien nous appâter pour nous faire accepter de tout quitter ! On nous a promis une vie plus facile, avec moins de commodité, c'est sûr que cela va être simplifié ! Vivement que je redéménage car mes meubles ne vont pas rester à demeure dans le garage de tante Adèle qui a bien voulu me dépanner !
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Toi qui aimes tant ta campagne, tu la maltraites dans ton texte.
RépondreSupprimerBonjour Heure Bleue. Tu trouves ? non ce n'est pas la campagne que je maltraite, c'est ce qu'ils en ont fait. Quand j'ai quitté Paris que j'aimais aussi, j'en ai bien fait les frais crois moi !
SupprimerLa décentralisation ! Ah oui. Bien vu ! Tout n'est pas rose, en effet. La vie n'est pas forcément plus facile à la campagne. Obligation d'avoir une voiture, déjà ! Les horaires, les magasins, les médecins... Quitte Paris pour la province, j'éviterai si je peux, sauf à retourner dans "mon" pays où j'ai mes racines et de la famille !
RépondreSupprimerMerci de ton texte, Délia.
Non la vie est même bien plus compliquée, c'est du moins ce qui nous est arrivé lorsque nous avons été muté en 1996, dans ce coin de verdure du Limousin même pas profond ! En plus un boulot de merde,complètement déshumanisé, robotisé, avec un sentiment de négation de soi, en remplacement d'un où sans m'éclater depuis qu'on m'avait punie d'avoir eu des enfants, je ne me plaignais pas et j'étais respectée. Et comme tu le dis, ce n'était même pas "chez moi" et aussi loin en temps, de mes racines!
SupprimerA te lire, on a envie de se faire toute petite et de se cogner à un meuble en permanence... remarque, au moins, c'est pratique, pas trop de ménage à faire :-)
RépondreSupprimerBises, bonne journée.
A condition d'avoir mis le paquet avant, pour le ménage !
SupprimerBonjour Délia, tes news arrivent dans ma messagerie sans les images, je n'ai donc pas pu reconnaître la photo proposée par Lakevio... Il aurait fallu que tu vois ma tête quand j'ai lu: "Je déménage"!!!!! Me suis dit, j'ai raté un épisode, ou quoi? :-)
RépondreSupprimerHeureusement que ce n'est qu'une fiction, dur dur n'est-ce pas pour ceux à qui ça arrive vraiment!
allons bon du coup je ne suis pas très gaie mais justement, apprécie-t-on suffisamment tout ce que l'on a?
Des bisous, Délia!
Salut Ambre. C'est curieux, ma soeur a eu aussi ce genre de désagrément, je lui ai redonné le lien, apparemment le problème a disparu. Je n'y comprends rien et ne veux même pas chercher ! Bref, c'est quand même dommage car sans la photo, c'est moins évocateur bien sûr. J'espère que cela se rétablira vite pour que tu puisses à nouveau profiter de tous nos textes. Oui là c'est pour les besoins de l'atelier, mais ce n'est pas si loin de la réalité et c'est un peu ce qui est arrivé lorsque on a quitté Paris. Ce qui m'amène immédiatement à rebondir sur la deuxième partie de ton com. Je crois qu'on ne sais pas apprécier ce que l'on a du moment qu'on l'a. Et C'est ce à quoi je pensais hier en écrivant ce texte. LOrsque nous étions à Paris, nous faisions partie des gens heureux : pas de problème de transport, déjà car à une demie heure du boulot, à pied. Pas de problème de loyer, car loger confortablement dans des logements sociaux propriété de la ville de Saint Ouen. Pas de problème de garde d'enfant car toutes les structures éxistaient pour cela, adaptées bien encadrées, peu onéreuse et de qualité (la ville de St Ouen consacrait prés de 70% de son budget à l'enfance et petite enfance). Bien déservis par les services publics, les transports, les hopitaux.Et des point de verdures comme le parc de La Courneuve, celui de Chantereine à Villeneuve La Garenne et celui de l'Ile Saint Denis tout prés de chez nous. Non je crois que nous ne savions pas apprécier à sa juste valeur ce que nous avions. Obnubilé par des problèmes qui n'étaient pas les nôtres directement, par des mirages qui étaient ceux que nous avions cru voir lors de notre dernière escapade en terre profonde et par nos racines si douloureuses parfois. Je crois que c'est ce qui m'a toujours beaucoup affecté cette question du manque de mes racines ! Aujourd'hui ,je crois qu'il faut vraiment profité de ce que l'on a quand on l'a et l'apprécier car il ne repasse pas. Parfois il faut vieillir pour le découvrir. C'est juste dommage, car on en aurait tiré un bien meilleur profit. Belle journée à toi, t'embrasse.
RépondreSupprimerJamais, je ne retournerai habiter dans mon village d'enfance, sauf si on m'y traine de force. J'aime juste y faire un tour quand il fait beau et ressasser les souvenirs d'enfance. Ma mère, pourtant née, élevée, ayant vécu toute sa vie à la campagne, n'en pouvait plus de sa solitude, était triste de voir tous les habitants disparaitre les uns après les autres, voir tous les commerces disparaitre aussi..Juste avant qu'elle ne meure, c'est la boulangerie qui a fermé, une pauvre boulangerie entre-parenthèse qui tirait le diable par la queue, le dernier commerce. Ah si, reste un resto qui marche bien, bizarrement. Quand je pense qu'elle s'accrochait, une fois/semaine à son "taxi", même quand nous étions sur place, pour aller à la ville d'à côté, une ville de 2000 habitants...Non, la vie à la campagne est loin d'être rose. C'est bon, quand on est jeune et encore, car, si les enfants veulent faire des activités, faut avoir absolument une voiture…
RépondreSupprimerL'idéal, c'est finalement les villes en dessous de 50 000 habitants. Tiens, comme la mienne...
Bien sûr. C'est ça la réalité d'aujourd'hui. Pas que nus n'aimions pas "nos campagnes", mais ce qu'ile en ont fait à coup de gigantisme toujours plus loin toujours plus grand est insupportable et signe la mort de périmètres dont les limites se repoussent toujours un peu plus loin. Faut pas rêver ! Même les ville de plus de 50 000 ha se vident de leur substance aujourd'hui, à moins d'avoir des atouts majeurs, elles ne pourront que difficilement faire face.
RépondreSupprimerC'est bon quand on est jeune, dis tu, à la rigueur à condition d'aimer solitude et isolement, pour faire tranquille ses petites cultures qui peuvent rapporter gros mais aussi coûter davantage ; car la jeunesse a besoin d'occupation, de loisir et de vivre, pas de se terrer dans un trou du cul du monde. Cela dit j'aime quand même la campagne et la nature et reste persuadée qu'une autre vie y est possible. Il suffirait de le décider, aux politiques et aux gestionnaires de faire en sorte, ils feraient ainsi la démonstration de leur utilité.
Je n'ai qu'une envie... me sauver de l'endroit ! C'est pourquoi d'emblée, j'ai joué la carte du déménagement !
RépondreSupprimerTu ne tarderas pas à te faire muter ailleurs !
bien sûr ! J'ai redéménagé avant !
SupprimerOh ! ben moi aussi j'ai eu peur ! je n'avais pas compris que c'était le défi de lavekio ! Oui, vive la campagne, où tous les jours on nous accuse de polluer, de ne vraiment rien faire pour consommer moins d’essence, etc, de ne pas prendre les transports en commun(qui n'existent pas !) , de ne pas éveiller nos enfants à l'art, etc ...
RépondreSupprimerLe défi, en fait c'est d'arriver à vivre en province à proximité d'une ville moyenne avec les inconvénients de la ville et ceux de la campagne. En payant un max et en ne recevant pas grand chose et en ne profitant de rien !
RépondreSupprimerça alors! le logement parisien est plus spacieux et moins cher que le provincial?
RépondreSupprimerben oui ! Aussi bizarre que cela te puisse paraitre le secteur social de la banlieue rouge parisienne était moins cher, plus accessible, plus confortable et plus grand que le secteur libre de la province où le coût de l'immobilier reste le plus abordable de France, encore aujourd'hui. Quand au secteur social en province, à l'époque on m'a clairement fait comprendre que si je ne connaissais personne, ce n'était même pas la peine d'essayer, et pas que pour le logement, aussi pour les stages scolaires de mes enfants !
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