Ce jour en Limousin et peut être ailleurs aussi d'ailleurs.

Aout s'en est allé. Oui. depuis deux jours, déjà. Il ne subsiste qu'un parfum d'inachevé. Un regret de n'en avoir pas profité assez. Une incertitude qu'il n'a pas été possible de lever : avons nous eu un été ?
 Et voilà que septembre commencé par un matin de rosée s'en mêle à son tour et nous offre depuis le lever de son premier jour, tous les temps dans le même début de journée. Il a fait tour à tour : beau temps mais froid comme un début de février, beau temps et pluie en même temps comme un matin de giboulée de mars, beau temps et frais comme matin de mai et maintenant il pleut comme une journée de novembre qui s'éternise.
 Septembre est arrivé et ne sent pas les champignons. Septembre pue la rentrée. Rentrée des classes que patronat et gouvernement se chargent de mettre en place. Au pas de charge, les ordonnances sont arrivées. Comme Zorro en son temps. A coup de cac (40)  et d'épais ciel obscur pour le pauvre monde dont nous sommes issus. Enfin les gens comme moi, comme vous peut être.
Nous verrons donc d'ici 10 petits jours quelle résistance nous somme capable d'opposer à tout cela. Nous verrons aussi quel cas fera monsieur 24%  des deux tiers des votants de la nation, dont  la moitié seulement dit avoir adhéré à son  programme.
 Ainsi vont les choses, dans le bon ordre qu'on leur donne
Pour ma part, je prépare ma sortie future : dans deux ou trois jour, je vais voir de l'autre côté. Par delà la montagne, retrouver mes champs de blé, moissonnés depuis, battus sur place. Retrouver mes coins à champignons, qui sècheresse oblige ne seront pas tapissés de jolies têtes noires. Qu'importe dans le fond, je sais que ce que je vais récolté sera bien meilleur encore. Dans deux ou trois jours, je vais renouer avec mon passé.

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