Au fil des vaches

Vous le savez j'aime les vaches. Et si vous ne le savez pas, vous n'allez pas tarder à le deviner. J'ai plus de 5 000 clichés de vaches dans mon dossier "vache" sur le nombre, beaucoup sont auvergnates. La Salers, l'Aubrac et la Ferrandaise. Cette dernière issue d'un croisement probable de la Salers et de la tachetée de l'est est typiquement puydomoise. Son berceau, les deux massif montagneux du département : le massif du Sancy  et le Livradois par extension, le Forez. Trés présente jusque dans la première moitié du siècle dernier, elle donnait le lait la viande et sa force de travail. L'arrivée de la mécanisation dans nos campagne en a fait une espèce en voie de disparition jusque dans les année 2000. Mais grâce à la pugnacité de quelques éleveurs passionnés et amoureux de nos belles races rustiques et patrimoniales, elle retrouve peu à peu le chemin des estives. Sa robustesse et sa rusticité en font une vache bénéfique à l'équilibre d'un écosystème où le bio et la diversité ont toute leur place.
J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour ces paysans dont le mérite n'est pas seulement de s'accrocher à leur terre, mais aussi celui de la faire vivre dans le respect du vivant.





 Ici un attelage comme il y en avait tant encore dans les années 50

Il y a trois type de robe chez la Ferrandaise dans deux couleurs différentes ce qui fait 6 robes diverses, plus toutes celles qui déclinent de celles ci, c'est à dire une par vache. C'est dire si nos pâturages sont agrémentés de mannequins variés




La rouge barrée
La rouge brégnée ('ou pigée)


 La noire poudrée


                                                                       


La noire particulièrement présente aux alentours de Laqueuille prend aussi le nom de "bleue de Laqueuille. Son lait était utilisé jadis pour la fabrication du fameux bleu de Laqueuille. Mais aussi du Saint Nectairer et de la fourme d'Ambert ou de Montbrison. Il l'est toujours mais dans une mesure moindre puisque nos belles Ferrandaises ont laissé place à nombre d'autres races telles que la Montbéliarde ou la Prim'holstein. Toutefois beaucoup d'éleveur redonnent une place noble à cette superbe vache qui m'a vue naitre et dont je cale toujours mon pas dans les sabots.

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