Il fait froid, venteux et sombre. Le rendez vous du soleil avec la lune, peut être parce que la lune ne le sait pas, sera donc un rendez vous manqué. Pas besoin de lunettes de sécurité spéciales éclipse. Autant rester au chaud à l'intérieur et chercher à s'occuper.
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le printemps, des buissons noirs.
Il fait froid, venteux et sombre. Le rendez vous du soleil avec la lune, peut être parce que la lune ne le sait pas, sera donc un rendez vous manqué. Pas besoin de lunettes de sécurité spéciales éclipse. Autant rester au chaud à l'intérieur et chercher à s'occuper.
Jour de fête.
Et bien puisque les jours derniers, j'ai titré que c'était le printemps, alors qu'il nous boude en ce moment, je vais changer de registre. Car aujourd'hui, tout en étant un jour comme les autres, est un jour de fête. Au moins pour ma petite soeur. Qui n'est pas si petite que moi, mais quand même un peu plus jeune.
D'habitude, j'écris un texte d'éloges à son honneur et je lui offre des bouquets de pivoine, car je sais qu'elle les aime particulièrement. Cette année, bien que le printemps ne soit pas en retard, les pivoines ne sont pas en fleurs (les autres années non plus) c'est donc celle de l'année d'avant qui ornent mon espace ici.
Mais je vais changé de couleur, car hier j'ai cueilli pour elle de jolies fleurettes. Comme celle que je vous ai montré hier en revenant de promenade.
Bon Anniversaire.
Ce n'était plus le printemps.
Ben, c'est p'êt'e b'en le printemps ! avec ses giboulées de mars. Un petit tour dans des chemins bien boueux autant qu'ils étaient creux, mais bordés de jolies petites fleurs qui se plaisent en sous bois. Tapis de renoncules en fleurs voisinant avec des Jacynthe des bois tout juste écloses et d'autres fleurs pourpres dont j'ignore le nom.
et puis des vi-o-lettes, comme au bois joli, les églantines ne sont pas encore là, mais l'aubépine pointe son nez et les buissons noirs sont blancs de fleurs magiques. Chez nous on dit que quand ils sont en fleurs, il fait froid. On parle alors du froid des buissons noirs et on n'y coupe pas, il fait froid !
Jolie balade tout de même, mais les choses ont changé depuis la dernière fois que je les avais photographiées.
Le vieux moulin est bien là, mais le pont de fortune qui permettait d'y accéder a laissé la place à un vide au dessus de l'écluse et plus loin, quelques planches disjointes menacent de rendre l'âme.
Il me semblait plus fringant la dernière fois !
Je suis montée jusqu'à la petite source qui fait une fontaine dans le bois. Elle est magique. Un mince filet d'eau coule en contre bas.
avant d'aller grossir les eaux bouillonneuse de l'écluse sur la rivière en contre bas.
Voilà, ce n'était pas un jour de fête, mais c'était quand même le printemps. Et puis il y avait beaucoup d'eau dans le torrent. Quand je suis rentrée, les pieds mouillés, il a commencé de pleuvoir. Ce n'était plus le printemps.
C'est le printemps
Un petit coucou rapide pour vous dire que je crois bien qu'hier c'était le printemps. Ce n'était pas un jour de fête, il y avait du vent. Un petit tour au jardin pour vérifier que tout était en place, puis une petite promenade dans la nature pour voir si elle avait pris son envol. Au retour passer la tondeuse et terminer juste avant les premières gouttes et vous préciser qu'aujourd'hui ce n'est plus le printemps. Pluie, froid, neige aussi sur les hauteurs. Avec les premières jonquilles j'avais retrouvé l'envie de bouger et le massif montagneux de mon enfance m'attirait de nouveau. Hélas, le beau temps ne dura pas et je m'en vais me replotonner sous mon plaid à vaches et reprendre mon tricot.
Aujourd'hui peut être, ou alors demain.
Je ne tiens plus la cadence. Normal, j'ai beaucoup fait en février. Mars sent le printemps, mais l'hiver est de retour. Plein de contradiction là dedans.
Un joli arc en ciel prometteur d'un ciel coloré au couchant, mais sombre, annonçant un lendemain brumeux, pluvieux et froid, neige en montagne au dessus de 300 m pour aujourd'hui, et froid venteux venu d'Ukraine.
Trop tard ce matin pour les photos, le soleil était bien là mais haut dans le ciel, dommage car il avait gelé et la campagne était bien blanche. En route pour les démarches quotidiennes, achat du pain et du repas pour midi. Puis passage par le bureau de poste pour une opération bancaire, demandant justificatif. A la demande du guichetier j'ai failli donner comme motif, la guerre en Ukraine, mais tout le monde n'ayant pas mon humour, je me suis abstenue. Et pour continuer la journée, sous un ciel changeant et par une froidure exceptionnelle, j'ai étendu ma lessive au retour.
Voilà pour aujourd'hui, la suite demain, peut être.
Quelle perspective pour aujourd'hui ?
Peut être une belle journée en perspective ?
Mars attaque. Jour 2
Aprés une nuit de sommeil apaisée nous avions préparé le petit déjeuner, prêts à attaquer la journée. C'était la première fois que nous revenions depuis l'automne dernier et j'avais besoin de me reposer.
Soudain le téléphone sonna. On ne nous appelait jamais à la campagne. Il fallait que l'heure soit grave, pour qu'à une heure aussi matinale on nous dérange. Et elle l'était. Nous étions samedi 2 mars 1991 à 8h du matin et une heure plus tôt mon père s'éteignait suite à une grave maladie.
On me raconta sa fin difficile et douloureuse.
Que ces souvenirs lointains sont douloureux ! Comme fut mouvementé notre retour !
Passer dire au revoir aux voisins. Rentrer sur Paris, prendre quelques affaires et confier notre bambin à une copine qui se chargerait de le conduire à l'école. Comme fut déchirante notre séparation et comme j'ai regretté de ne pas lui avoir permis de nous accompagner !
Au prétexte que la mort n'est pas un spectacle pour un enfant, ne lui avons nous pas volé ces moments de partage intense, si nécessaires pour faire un deuil ? N'avait il pas besoin d'être avec ses parents pour affronter ces douloureux instants ? Il avait 5 ans. Je n'aurais pas dû écouter ni les uns ni les autres, qui savent mieux que nous même ce que nous devons et comment faire en pareille situation.
Le 2 mars 1991, je n'ai pas su écouter sa douleur. Je n'avais pas su écouter non plus celle de mon père. La dernière fois que nous nous étions parlé, ce fut pour me dire que j'allais lui manquer. Quand j'ai fermé la porte en repartant, il neigeait. Mon coeur saignait, je savais que je ne le reverrai pas. Mes yeux s'étaient mis à couler.
Mon père a redouté toute sa vieillesse de partir comme était parti son père. Allant jusqu' à transposer sa propre fin de vie sur la sienne.
Mars attaque. Jour 1
Février est fini désormais. Nous revoilà en mars soudainement. Pareil à la veille. Pareil à ces jours qui se suivent depuis la nuit des temps, le cycle des saisons s'enroule et nous englouti comme une machine à broyer. Mais broyer quoi, au juste ? Nos vies, ? Nos souvenirs ? Nous mêmes ?
Il y a 34 ans, c'était un vendredi. Lundi n'avait pas était serein, mardi non plus ni mercredi, mais jeudi, un mieux s'était amorcé... Ce jour là, notre collègue avec qui nous partagions nos repas à la cantine arriva fort énervée. Plutôt que de se soucier des problèmes du service, pour désamorcer un conflit naissant, son chef de service avait proposé de leur faire des crèpes, comme on promet à un enfant s'il se tient tranquille, de lui offrir des bonbons. Pendant tout le repas, elle nous prit la tête avec ses histoires de crèpes et de service qui n'allait pas. Pendant tout le repas elle ronchonna, monopolisant tout l'espace et l'attention d'un auditoire qui ne me concernait pas. Moi j'avais la tête ailleurs. Quelque part en Livradois. Je pensais tout bas :" si tu savais ce que je vis, là en ce moment, ma pauvre fille, je te plains, va". Nous étions jeudi et le lendemain aprés une semaine chargée, comme tous les vendredi, dès les premiers beaux jours, nous avions pris la route sans savoir que nous devrions la reprendre en sens inverse dès le lever du jour suivant.
Oh si je m'en souviens ! C'était aux premiers beaux jours et le printemps s'annonçait déjà. Les premières jonquilles pointaient le bout de leur corolle. Dans le jardin de Sognes les cognassiers du Japon ouvraient leur jolie fleurs, appuyant d'un rouge intense le vert foncé de leur feuillage.
L'auvergne était encore sous la neige mais ses cristaux étincelaient sous les premiers rayons d'un soleil qui bientôt allait se coucher.
La suite on me l'a racontée.
Les biches
Depuis plusieurs jours, le temps est gris, froid et humide, trés humide. Plusieurs jours sans soleil m'on privée de photos intéressantes. Mais ce matin, malgré le temps exécrable, ce ne sont pas les pies qui étaient à l'honneur (si je puis dire, tellement je les déteste !) Par contre de jolis chevreuils broutaient tranquillement dans le pré des chevaux. Comme ils étaient tout prés j'en ai profité jusqu'à ce que m'ayant repérée, ils partent se cacher là où je ne pouvais plus les voir.
L'autre jour, en revenant de chercher mon pain, il y en avait un juste en bordure de route. Il a regardé la voiture s'approcher puis s'est remis tranquillement à brouter. Malheureusement, je n'avais pas l'appareil photo avec moi et je suppose que si je l'avais eu, il se serait enfui. C'est difficile la photo animalière, à moins d'être bien équipé, d'avoir de la chance et de la patience, ce n'est pas donné aux personnes comme moi. Il faut être un spécialiste de la question.
Y a de l'orage dans l'air.
Ce matin, l'air est plus doux que les autres jours, un vent léger se lève en même temps que moi, juste le temps de mettre le nez à la fenêtre et Petit Lion bondi sur le rebord.
Le jour se lève et c'est l'occasion de m'offrir une belle journée.
Toute une série de tableaux pour agrémenter vos murs si besoin était.
Mais voilà que mes yeux se portent sur une scène de guerre.
Petit Lion n'en revient pas ! elles s'écharpent à qui mieux mieux et se volent dans les plumes comme de vraies hard-pies qu'elles sont. L'an dernier, j'ai trouvé le cadavre d'une en bordure de ma haie. Je me demandais comment elle était arrivée là dans cet état. J'ai compris maintenant, seules leurs congénères osent les attaquer. C'est méchant les pies, je vous ai déjà dit que je n'aime pas les pies ?