Tristese, conjuguée.

 Heureusement que je peux venir ici car je voulais aller sur mon "entrenousoitdit" mais bien sûr canal blogue encore une fois. Bon, j'irais plus tard. 

Je voulais juste partager quelques images et un peu de tristesse.

 J'écoute Budet, ce n'est pas pour entretenir la gaité, ni l'euphorie. Mais j'aime ses mots, sa voix et le tempo de sa musique. Il dit des choses tellement vraies. J'en ai la chair de poule et les larmes aux yeux bien des fois.

 Je suis seule encore une fois, la nostalgie me gagne. Il y a deux jours j'ai enterré un ami. Parti en 6 mois, même pas, d'une de ses maladies auxquelles nous sommes soumis. Je mesure ma chance, pour l'instant j'ai échappé au pire. Lui non. Et combien d'entre nous  ? Et on nous fait chier avec un covid au nom du quel on nous prive de nos proches, de nos libertés, de notre indépendance, de notre intelligence, alors j'ai la rage. J'ai la rage et je le dis. Je le dis chez moi, parce que je suis maitre en ma demeure. Je suis souvent tentée de le dire aussi ailleurs, chez vous par exemple, mais par respect pour vous et pour votre liberté de penser d'avoir une perception différente de la mienne, je me tais. Je vous lis, mais je me tais. 

Oui 800 000   morts. Et pas du covid. Mais d'autres pathologies qu'on ne soigne pas mieux pour autant, ça me reste en travers, comprenez vous. Quand je vois dans quel état ils ont mis la recherche et la santé, j'en peux plus, vous comprenez ? J'en peux plus !
 Le cancer c'est combien de morts, déjà ? Les maladies orphelines, c'est combien encore ? Les maladies cardio vasculaires auxquelles on nous expose avec la mal bouffe et le régime de choix qu'on nous sert à chaque régime de travail, c'est combien ? Hein, c'est combien ? Les dépressions qui entrainent mal vivre, développement de maladies dont on ne guerrit pas, c'est combien ?  les suicides qu'elles occasionnent, c'est combien ? et l'enfermement, l'isolement, le confinement les mesures liberticides, le glissement,  vous savez ce phénomène qui conduit les personnes âgées, les vieux, quoi, à se laisser partir de désespoir, c'est combien aussi ?  

La grippe espagnole, c'était 50 millions de morts dans le monde, (chiffres officiels, parce qu'il y a des données qui estiment beaucoup plus, donc selon les sources...) On a confiné le monde à l'époque ? On a empêché les gens de vivre ? De travailler ? Non. On sortait  d'une guerre qui avait fait prés de 19 millions de morts.  Les survivants méritaient bien un peu de répit. Les années folles n'allaient pas consoler les populations éprouvées, durement éprouvées, mais elles étaient un défouloir. Et puis on a inventé la crise. 1929. L'effondrement du cours du blé, des denrées de premières nécessité et on a appelé la réaction à la rescousse. Elle est venue et ce fut l'autre guerre, la drôle, mais pas drôle du tout. Alors on l'a faite. Il fallait défendre nos libertés. Pas le choix. La Résistance, avec tout ce que cela a comporté de sacrifices en  vies humaines. Mais avec le courage des Résistants, la reconstruction possible et le progrés social. Les trente dites glorieuses et nos statuts de salariés, de fonctionnaires, notre sécurité sociale grâce à ce ministre Communiste du nom d'Ambroise Croisat, ça vous dit quelque chose, ça ? Ambroise Croisat ? 

Je ne sais pas ce qu'ils auraient eu comme position et comportement tous nos valeureux Résistants, face à ce que tout le monde appelle la pandémie ? Je pense qu'ils n'auraient pas été content du tout de voir comment on cautionne des mesures qui ne se justifient pas. Parce que le mal en effet, car il y a mal tout de même, réside plus dans une gestion calamiteuse,  et ce depuis le début de cette pseudo pandémie et surtout dans la suppression des lits dans les hôpitaux depuis plusieurs décennies, depuis la droite des années 70, les socialistes des années 80 et autres Sarkosistes, Hollandistes, Macronistes de dernière génération   des années 2000 ; et suppressions d'emplois dans tous les secteurs, particulièrement dans la recherche et la santé, secteurs cruciaux et en première ligne pour lutter contre la maladie et pas que celle du covid. 

Combien de vies sacrifiée ? Brisées ? Anéanties ? Combien de générations sacrifiées ?  Et au bénéfice de qui ? De cette société dite libérale ? Avec des cabinets privés aux ordres qui gouvernent en lieu et place des élus, que nous les ayons élus ou pas, ils sont tout de même sensés être l'émanation du suffrage dit universelle même s'il laisse sur le carreaux la quasi moitié de la population. Et vous voulez quoi ?  Que je chante ? Que je hurle de bonheur ? Que j'applaudisse ? Non ! Non c'est tout simplement pas possible. Pas entendable. Même pas en rêve pour certains, cauchemars pour les autres. C'est juste révoltant. Je serais bien bien tentée de dire vive la Révolte.   La saine Révolte.

Ils, nos vieux, n'ont pas donné autant, pour ça. Et nous ne leur avons pas emboité le pas pour ça non plus. Je veux un monde dans lequel nous serons libres, égaux et dont la justice sociale pourra avoir pour effet d'améliorer la situation du plus grand nombre. Alors pardonnez moi d'être aussi écorchée et de choisir mon espace pour l'exprimer.

7 commentaires:

  1. Ne te lance pas dans cette comptabilité macabre !
    Environ 1% de la population, où que ce soit dans le monde, meurt chaque année.
    La même population voit naître un peu plus de 1% de la population, où que ce soit dans le monde.
    Si tu t'attaches aux chiffres donnés par chacune des chapelles concernées, tu vas t'apercevoir avec stupeur que personne ne meurt de vieillesse.
    Tu meurs essentiellement :
    - d'alcoolisme.
    - du tabac.
    - Du cancer.
    - Du diabète.
    - De trop bouffer.
    - De mal bouffer.
    - De trop de pesticides.
    - De crise cardiaque.
    Etc.
    Je me suis amusé un jour à compter les morts de l'année en France.
    Sur 500.000 morts officiels (certificats de décès INSEE)
    J'ai compté 730.000 morts selon les uns et les autres et tous de maladie, pas un seul de vieillesse.
    On devrait de temps en temps faire le calcul, ça nous permettrait de faire revivre tous ceux tués par idéologie sanitaire.
    Bien sûr qu'on meurt de maladie mais pas au rythme que disent les moralistes de la santé qui passent plus de temps à nous paniquer pour nous faire tenir tranquille qu'à nous soigner...
    Alors remets toi, nous sommes plus de 7 milliards et nous risquons plus de disparaître parce que nous auront massacré notre habitat naturel que de tous ces trucs dont on nous rebat les oreilles.
    On ferait mieux de nous dire "soyez raisonnables en tout, buvez, mangez, mais raisonnablement !"

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  2. Ah des détresses destructrices il va y en avoir...
    Quand on voit ce que des êtres humains sont capables de faire à d'autres êtres humains, il y a de quoi être désespéré !
    Mon soutien très amical en ce qui concerne la perte de ton ami ma Délia.
    Enormes bisous

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  3. On a eu une pandémie en 68, les réseaux sociaux n'existaient pas, on était tous dans la rue, et personne n'a paniqué, aujourd'hui ce n'est plus possible, tu tousses en Alaska, tu es en quarantaine au Japon.

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  4. Juste pour que tu saches que je t'ai lue et que je t'embrasse de tout mon coeur, ma soeur de circonstance et de partage ♥

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  5. Ta révolte me fait mal parce que je sens tellement malheureuse ! Pour moi qui ai beaucoup bourlingué à travers le monde, je suis si heureuse de revenir chez moi ! On dit parfois "heureux comme Dieu en France" et mon grand âge me permet de comparer les conditions de vie qu'ont eues mes grands-parents (mes 2 grands-mère ne sont jamais allées à l'école) mes parents qui ont subi 2 guerres 14/18 et 39/45 plus l'Occupation ! Crois-moi, le couvre-feu et le "manque de liberté" sont peu de choses à côté. Crois-(moi, il y a tellement pire ailleurs. Je partage la réponse du Goût. Je vis seule dans une grande maison dont je sors le moins possible, mais téléphone et Internet me permettent avoir des contacts avec ceux que j'aime que je n'ai pas embrassés depuis des mois !

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  6. @ Le gout : il ne s'agit pas de comptabilité, aux chiffres, on fait dire ce que l'on veut, mais de choix de société.
    @ Fabie : toute les détresses sont destructrices. Certaines plus que d'autres. Ne devrait on consacrer nos efforts à les soulager ?
    @ Heure Bleue : Quelle dérive, tout de même !
    @ Gwen : ce n'est pas parce qu'il y a eu pire ailleurs ou avant qu'on doit tout accepter ! En tout cas, c'est mon point de vue et je le partage.
    @ Ambre : remets toi et reviens nous en forme.
    Amitiés à tous.

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  7. De gros bisous ma Delia, sur tes joues humides de tristesse. ♥

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La tarte à la "belide"