En cherchant chez Harold Harvey une œuvre qui au moins m’inspirerait pour le « devoir de Lakevio du Goût », j’ai vu celle-ci :
Je suppose que vous aussi aurez quelque histoire à raconter à propos d’enfants, de jeu de billes ou simplement de campagne…
La mer est là tout près. Juste en dessous du petit talus qui borde le rivage. C'est l'automne, il fait gris. La bruine qui n'a cessé depuis le matin, vient de se calmer et le soleil entre les nuages éclaire l'horizon. C'est dimanche. Pendant que nous discutons au salon de la dernière partie de pêche où l'oncle Edouard a rapporté une belle cargaison, nos garçons sont sorti malgré nos recommandations.
Ils sont allé sur le sentier qui borde la prairie derrière la maison. Les copains les ont rejoint. Et depuis la fenêtre entr'ouverte nous percevons leurs cris et leurs jurons. Ils jouent aux billes en faisant bien attention. Petit louis trés attentif scrute le jeu de son compagnon. Ce dernier est expert et n'hésite pas à tricher un peu. Soudain un calage un peu trop vif envoie la bille trop loin. Surpris, Petit Louis se recule. Hélas, deux pas trop longs et c'est la chute. Juste au moment où une grosse vague frappe la falaise. Louis est emporté avec le ressac. Vite, il faut intervenir sinon il sera emporté par la marée. C'est joseph le plus rapide qui se jette à l'eau tout habillé. Il parvient à rejoindre son camarade. Mais une nouvelle vague les projette encore plus loin. Les enfants hurlent. Par la fenêtre ouverte, Alaska la chienne Golden Rétriver plonge avec la précision du chien sauveteur en mer. En un bond elle rejoint les enfants, d'abord Joseph qu'elle parvient à hisser sur le rivage. Puis replonge à la recherche de Louis. Il est déjà loin, mais n'écoutant que son courage, elle bondit de vague en vague et réussit à secourir son ami. Les adultes ont eu à peine le temps de rejoindre la mer et s'affairent autour de Louis. Il faut le transporter d'urgence à l'hôpital car son corps déjà se refroidit. Pendant que Joseph est réconforté devant un bon chocolat, nous suivons les pompiers arrivés en catastrophe. Dans l'ambulance les premiers soins sont prodigués au malheureux enfant. Grogui mais sain et sauf, Louis reprend ses esprits. Cela aurait pu être un bel aprés midi. Mais ce dimanche a pris des allures de tragédie.
Bonjour Délia
RépondreSupprimermagnifique ton texte
Alaska est une héroïne!
Coucou ma belle je suis heureuse de te retrouver. Alaska comme tous les chiens a le sens du devoir et de l'amitié. Comme tous les chiens, elle sent le danger et comme tous les chiens elle porte secours à ceux qu'elle pense en difficulté. Il faut observer les animaux entre eux et aussi en notre compagnie. Savoir voir en eux les êtres magnifiques qu'ils sont. Pas comme les hommes en somme, même si on dit souvent qu'ils ressemblent à leur maître. Dans ce cas, il faut que le maitre soit vraiment trés mauvais et trés méchant, pour voir un animal mauvais !
SupprimerCoucou Délia
Supprimeret moi je suis drôlement contente de ne plus être "non grata" sur blogspot sans avoir compris pourquoi!
Ce que tu dis me fait penser à ce livre merveilleux que j'avais lu adolescente, "Lassie chien fidèle" je suppose que tu connais?
On dit souvent que les chiens ressemblent à leur maître, je ne sais pas, peut être a-t-on commencé à dire ça après le film de Walt Disney les 101 Dalmatiens lol
Ceci dit, mes parents ont eu un chien "méchant", il mordait tout le monde, pourtant c'était notre 1er, on l'a eu bébé, mais il nous mordait, voilà, on n'a jamais su pourquoi et mes parents ont été obligés de le faire piquer à moins que ce soit le vétérinaire qui ait dit ça?
ensuite ils ont repris un chien, 3 en tout, à la suite, tous les 3 à la SPA, donc adultes, le 1er était malade, pas de chance... il avait un air tout triste et pour contrer le sort on l'avait appelé Youpi; il est mort de sa maladie; le 2e, Tarzan, avait dû être battu par son maître précédent car était très craintif, d'ailleurs une fois j'ai voulu le caresser il a pu peur il m'a mordue très profondément, j'ai toujours la marque!!!! celui là est mort écrasé... et le dernier un petit chien "papillon" il s'appelait Samy. Pareil il est mort malade et cette fois mes parents n'ont pas repris de chien...
Des bisous Délia, bonne journée!
Ah nos amis les chiens, ils sont fantastiques.
RépondreSupprimerOuf, une grosse frayeur qui les conduira à jouer ailleurs qu'au bord de cette falaise !
Peut être et peut être pas. Ils diront que Louis est un lourdaud, que eux auraient fait attention, ou ils ne diront rien, ils oublieront.
Supprimerouf tout est bien qui finit bien :-)
RépondreSupprimeron est saturés de drames en ce moment (ou alors c'est juste moi qui ai envie de douceur ;-))
Non pas que toi. Mais je sentais venir la tuile, j'ai voulu qu'elle ne se transforme pas en drame. Un peu une suite à ton texte d'ailleurs !
SupprimerIl a eu chaud, Louis...
RépondreSupprimerSacrée histoire que tu nous contes là !
Tu me fais remarquer que dans cette toile on sent toute la tristesse des dimanches...
La tristesse, juste un temps gris et sale, et des dimanches ennuyeux comme tous les dimanches. je déteste les dimanches pour les raisons que tu dis.
Supprimeret ben ! Je viens de chez Adrienne: vous avez eu la même idée! Heureusement chez toi tout fini bien! On n'a pas idée aussi de laisser des gamins jouer à cet endroit !:)
RépondreSupprimerPS : je ne trouve pas comme le Goût que cette toile dégage une quelconque tristesse… les enfants sont passionnés par leur jeu et un gamin qui joue est heureux !
C'est l'ambiance du tableau qui le rend sombre et triste. Les enfants s'en fichent, ils ont l'insouciance de leur age.
SupprimerJe suis comme Adrienne plus qu'heureuse que tout finisse bien.
RépondreSupprimerC'est une histoire inventée, elle ne peut que bien finir !
RépondreSupprimerToi, t'as pas lu "Madame Bovary"... ;-)
SupprimerTiens, je n'avais pas trop réalisé que la scène était en bord de mer…
RépondreSupprimerQuelle histoire, mais fort heureusement comme aurait dit les Dupondt « tout est bien qui finit bien » !
Nous avons eu deux chiens : Maïa un cocker noire et Ulysse, épagneul roux et blanc. Ils chassaient avec mon mari le dimanche, et je ne comptais plus ces jours-là. Ils étaient très attachants et ont été de formidables compagnons pour nos enfants.
RépondreSupprimerLorsque je suis restée seule, les enfants ont voulu m'offrir un chien, et j'ai refusé, ne voulant avoir aucun fil à la patte : je n'aurais pas tant voyagé...