8/12: Lien

 

Jour 8 du blogopote le mot est lien.

Il y a lien et liens, ceux qui nous unissent et qui nous lient. Ceux que l'on tisse jour aprés jour avec ceux que nous aimons. J'aimerais bien parler de ceux ci car ils me semblent forts et puissants, indestructibles, et pourtant !

Pourtant peut être que je ne les soigne pas assez. Car les liens sont faits pour être entretenus. Les liens familiaux par exemple qui surmontent les obstacles, les différences, les différents, surtout. 

Qu'on retrouve dans la peine et dans la joie, dans la peine entre autre, quand il y en a un qui s'en va. On mesure alors combien il était précieux. On peut toujours se dire si j'avais su. Ceux qui restent pleurent ensemble. Pour celui qui aurait eu tant besoin, il est trop tard. Surgissent alors les regrets et la culpabilité. 

D'une famille nombreuse,  j'ai toujours mesuré l'importance qu'ils avaient ces liens. Nous avons tous su cultiver cette solidarité qui nous rassemble, ce qui m'a souvent dispensée de créer d'autres lien au delà du cercle familial. C'est du moins ce que j'ai cru pendant longtemps. Aujourd'hui, je prends comme une richesse cette opportunité  d'avoir de par le monde d'autres liens tissés au hasard de rencontres et je les trouve tout aussi précieux. 

Le lien, il ne nous entrave pas, au contraire, il nous libère. 

7/12: Remuer


Thème du jour : remuer

Remuer de vieux souvenirs et ressasser, revisiter le passé. 
Remuer le ciel et la terre...  et remuer le popotin.


  Je suis désolée, je n'ai pas trouvé mieux ! et puis c'est dimanche !
















6/12: Vieille

 

Aujourd'hui c'est le mot vieille qui est à l'honneur. Vieille comme vieille chaussette. Vieille France. Vieilles dentelles et vieilles guenilles. 
Il y a vieille aussi comme moi,  vieille d'une expérience aussi qui m'a fait  prendre de la raison en prenant de l'âge.  Vieille, mais pas sans  énergie.





Vieille amitié aussi, qui appelle le partage en nous faisant déguster une vieille prune  aprés un bon repas. 



Vieilles maisons et vieux quartiers





Vieilles variétés de roses qui embaument nos clairs matins



Vieille cariole 

Vieille photo d'un temps plus que passé

Vieilles reliques que l'on a conservé



 Vieilles charrues et vieux brabants

la charrue
l'araire


le brabant

5/12: Rencontre

 Sur une proposition d'Anne (Blogallet) qui nous dit ceci : " Loin de la religion, et tournant le dos à la consommation, je vous propose un calendrier de l'Avent bloguestre.

24 jours, 24 thèmes (mots "chopés" au hasard).

À traiter à l'écrit ou en photos, ou dessins, ou... ce qui vous sied."

Donc thème du jour : rencontre, avec ou sans "s" et certaines avec un "R" majuscule.

La première qui vient à l'idée, c'est celle là :



J'aurais pu choisir une autre version, mais celle ci me semble bien de circonstance.
J'ai rencontré Servat pour la première fois lors d'une fête de l'Huma, c'était je crois en 1979. Je l'ai revu depuis, au moins 3 fois chez moi, 2 fois sur scène et une fois lors d'une fête de la musique au Pub Irlandais à Limoges.

le Pub Irlandais, dit le "Pub"

A chaque fois, ce fut un enchantement. La dernière fois, nous avons échangé quelques souvenirs autour d'une dédicace. 
Mes rencontres s'il en fut de mauvaises,  sur les quelles je ne m'attarderai pas furent de qualité, autant qu'il m'en souvienne. 
Jalon sur un parcours de vie, elles sont essentielles, je pense, et tracent aussi nos routes bien plus qu'on le crois.
Il y a celles que l'on choisi comme la rencontre des Bouviers, tout prés de chez moi, c'était à Gentioux, en 2024

couple de boeufs Maraichins  

Elle c'est Merise

Elle a lieu tous les ans dans un endroit différent, c'est un pur bonheur de voir combien d'hommes et de femmes se décarcassent pour démontrer qu'il est possible de vivre en respectant la terre et le vivant. Passionnés de ces bovins à qui on doit, sinon tout, au moins tellement.

Rencontre avec cet autre éleveur de Ferrandaises avec qui j'ai échangé longuement, 

jolies Ferrandaises 

Des années qu'il se bat avec un collectif de gens comme lui passionnés et passionnants aussi pour la sauvegarde de notre belle "bougnate". Il tient avec sa fille, une auberge au col de la croix Saint Robert tout prés du Mont Dore, à proximité de la grande cascade. 
la Grande Cascade du mont Dore

Rencontres encore qui ont émaillaient mon parcours et lui ont donné un sens que je n'aurais peut être pas suivi si je ne les avais pas trouvées sur mon chemin. Grand merci à vous tous qui m'avaient fait découvrir le merveilleux chemin du partage, de l'humain et de la solidarité entre les Hommes avec un grand H majuscule. D'entre toutes ce sont les plus importantes. Cela a commencé sur les rives de la Couze Pavin, c'était en 1973. Cela dure encore. D'Issoire à Limoges en passant par Paris ou Clermont, Marseille, Nantes ou Bordeaux et Lyon. 


Merci les copains, ensemble continuons d'écrire les plus belles pages de l'Histoire. Celle qui n'a pas peur d'avancer quelques soient les obstacles rencontrés.
Il y aussi des rencontres fortuites qui tiennent  du magique et du merveilleux. De celles qui nous font aimer. De celles qui nous enchantent. De celles qu'on n'oublie pas. 
Le monde est sans doute pourri, mais cependant, il y a des tas de gens qui eux ne le sont pas et je ne sais pas par quelles prédispositions, je tombe souvent sur ceux là. 

4/12: Recherche

 Recherche du bonheur comme d'autres cherchent fortune, cherche la guerre et non la paix. Des conceptions qui s'opposent et qui s'affrontent au détriment de l'humanité. 

Consacrer des moyens à la recherche, celle qui fera avancer le progrès, la science et la médecine pour guérir ou au moins, soulager. 

Chercher l'inspiration, chercher comment sortir de l'ornière où on est tombé. Rechercher des solutions à des problèmes que nous ne pouvons surmonter. 

Chercher à contourner des obstacles qui nous empêchent d'avancer. 

Chercher les coins de la mairie d'Ambert.

rendez vous des copains, roman de Jules Romain
Chercher les traces du passé
balade de Jean de la nuit dans la vallée du Madet 
Chercher son chemin sans se tromper.

Chercher un coin tranquille pour se reposer

Plume et Flocon en pleine activité
Chercher à gravir les sommets

Chercher la lune sans pouvoir la décrocher 

Chercher des champignons dans la forêt.  Chercher à tuer le temps quand il es trop long et rechercher le temps perdu qui ne se rattrape jamais.

Je suis en mal de recherche pour illustrer ce thème, alors je vous propose une bonne fricassée de ceux là, c'est bon pour le moral.


Mais que cherche donc ce chat ? Avec son petit panier  ? 



Aimer les vaches, aussi !

 En marge et  sur le thème aimer 

Aimer les vaches 


Surtout quand tant de monde veut leur peau. Elles ont une odeur  les vaches et si on ajoute le bruit,  le leur et celui de leur cloche, et ben, ça en fait des choses à leur passif. De quoi perturber la tranquillité de quelques braves citadins venus chercher refuge à la campagne, loin du bruit et des odeurs de leurs voisins de la cage d'escalier dont parlait si bien le président Chirac !  

 Elles polluent qu'ils disent ! Comme le président de la cour des cons te comptes (Ah ! Mosco vite qui vit ici, pas à Moscou !) Non mais !!! n'importe quoi !!! Et eux, alors avec leur grosses cylindrées dans nos chemins et nos forêts ?  Et les autres, qui nous dirigent, ceux là, avec leur data center, leur IA, leur ch'sais pas quoi, leurs allers et retours en long en large et en travers de la planète avec leurs suites, chacun en jet privé,  ils ne polluent pas pardi !!!  
La vache est notre nourrice à tous, elle nous a tout donné depuis des millénaires. Je ne sais pas si on prend bien la mesure de la situation dans laquelle nous sommes. 
Les mouches les piquent. Elles sont malades, alors on les abat. mais pourquoi tant d'acharnement ? Mais au fait plutôt que de les soigner (alors qu'elles souffrent) et nous pas. 
Je ne suis pas naïve, je sais bien quelle mouche les a piqué tous ces malfrats. Elles s'appellent C.E.T.A ou T. A.F.T.A, ou MERCOSUR, Wonder la hyène, EMA le chacal, etecera (ou pas) elles n'ont pas d'âme, ni de sentiment pour qui que ce soit. Déjà l'Europe verte (soit disant) en avait fait disparaitre pas mal  il y a bien plus de 60 ans et leurs éleveurs avec, et nos campagnes aussi, avec leurs haies, leurs talus, leurs terroirs au sens le plus large du terme. 



pour les remplacer par des comme celles la, sans les prés, bien sur !  En élevage intensif, qui ne broutent pas un seul brin d'herbe, nourries de soja, de maïs de farines empoisonnées, en stabulation où elles sont entssées, dans des cages pour leur veau dont elle sont séparées. 
En cherchant une image sur le net,  pour la représenter (je n'en ai pas dans ma collection)J'ai trouvé une vidéo trés explicite sur  youtube, 

https://www.youtube.com/watch?v=UwqcggXMJIA&pp=ugUEEgJmcg%3D%3D

elle est un peu longue, mais permet de comprendre tellement de choses, y compris vers quoi on se précipite. Je suis trés triste et pas optimiste du tout. 

 D'autant, qu'aujourd'hui, encore quelques troupeaux vont être effacés de notre paysage, éradiqués, des exploitations agricoles, dont les familles seront  traumatisées et pour longtemps pendant qu'en commission sociale à l' assemblée va être examinée une proposition de loi du député socialiste de Haute Garonne, Arnaud Simion, où il s'agit  d’améliorer la détection de la détresse et l’accompagnement des agriculteurs via notamment la généralisation du dispositif des sentinelles 

Oui, oui !  vous avez bien lu. Un peu comme la loi Hamon sur le démarchage téléphonique,  mesurette en demie teinte, qui vise à surtout se donner bonne conscience sans  s'attaquer aux  sources du problème et à ne rien changer au système qui les génère, vous voyez ?  Bien sûr que vous voyez !

 Des sentinelles !  qui seront probablement chargées de diriger le pauvre agriculteur en détresse vers un psy, ( histoire de creuser un peu plus le trou de la sécu, j'imagine) qui lui expliquera, lui, comment accepter son sort si malheureux soit-il. Les nouveaux curés, quoi !

En attendant, vive l'Europe des technocrates,  du capitalisme débridé  et continuons  à  tuer, les vaches, et pas que, aussi les autres espèces vivantes, les gens qu'on empêche de vivre, les consommateurs qu'on empoisonne à coup d'hormones ou de produits de substitution, de pesticides et dérivés de chez Monsanto  (qui ne polluent pas !!! bien sûr. )
Voilà, c'était mon coup de gueule, j'avais besoin de le pousser depuis longtemps, celui là !





3/12: Aimer

 Sur une proposition d'Anne (Blogallet) qui nous dit ceci : " Loin de la religion, et tournant le dos à la consommation, je vous propose un calendrier de l'Avent bloguestre.

24 jours, 24 thèmes (mots "chopés" au hasard).

À traiter à l'écrit ou en photos, ou dessins, ou... ce qui vous sied."

Thème du jour : aimer. 

Vous parlerais-je assez de ceux que j'aime ? Surement que non. On ne parle jamais assez de ceux qu'on aime. 
Merci à ma Ponette  pour son petit clin d'oeil en commentaire sur le sujet d'hier. Oui profitons des instants, si brefs soient ils,  passés avec ceux qu'on aime. 
 Mais nous a-t-on appris, où et quand, à ne pas taire nos sentiments ?
Chez moi, dans ma famille, je veux dire, on ne prononçait jamais le mot je t'aime.  Car eux, qui m'ont élevée, s'ils ne le disaient jamais, savaient nous le montrer. Les mots ne sont pas toujours utiles. Là, ils étaient superflus. 
Je crois que je ne le prononce pas souvent non plus. Sais-je le montrer ? Et que dire de la pudeur des sentiments ? 
Je vous gave, ici,  avec mes vaches, donc vous  savez combien je peux les aimer. Mes proches aussi je les aime et pourtant je n'éprouve pas le même besoin d'en parler, c'est une évidence pour moi, alors Pourquoi ne pas en parler ? 
Il est vrai que nos animaux ne portent pas de jugement, peut être est-ce pour cela  ? 
Je persiste, quant à moi, à dire que je préfère mes chats (ce sont les seuls animaux que je côtoie) à certains humains que je ne déteste pourtant pas.
Les vaches de mon enfance étaient le centre du monde, je les aimait bien plus que mes cousins, cousines, tantes et tout le tralala. 
Je n'avais pas d'amis, j'avais des parents, un grand père,  des vaches, des soeurs, un frère  un chien et des chats. Grâce à eux, c'était le bonheur. Je ne m'encombrais pas plus que ça avec des gens qui je le pensais n'avaient aucun intérêt pour nous. 
Je me trompais bien sûr, je n'évoluais pas dans un monde d'indifférence. Simplement, je n'entrais pas dans ce monde là. 
Aujourd'hui, je sais pourtant que sans amour on n'est pas grand chose.  Pour autant, je ne plains pas ceux qui n'en ont pas parce qu'ils n'en donnent pas. 
Aimer. Avec un grand A. Aimer les gens. Aimer la vie. Aimer tout ce qui vit.  C'est un beau programme n'est ce pas ? 

Aimer à perdre la raison



Aimer la nature et tout ce que l'homme fait de grand et de sublime 
Sa protestation, ses chants et ses héros

Ses canaux et ses ponts... comme ceux bâtis par nos maçons de la Creuse et d'ailleurs, aussi. 
Aimer la vie de la terre  les êtres vivants
Fellow le chien de ma fille

le village de mon enfance

Aimer ! 

 Aimer les vaches, les miennes quand j'en avais et celles des autres 

Aimer,  mes enfants



Michka

Et P'tit Lion



 AIMER A PERDRE LA RAISON

2/12: Fugace



 Aujourd'hui nous allons nous intéresser au mot fugace. 

Comme le bonheur. Petits bonheurs du jour, ils nous aident à traverser le temps. Vivre l'instant présent. Ensemble ils sont là et se multiplient sans qu'on y prenne garde. Parfois inaperçu, ne dit on pas d'eux, qu'on ne les voit que quand ils sont partis ? 

Ils glissent sur la vague puis disparaissent dans la profondeur de l'océan, mais nous font passer d'une rive à l'autre en un instant. 

Comme le plaisir. A qui on doit d'avoir apprécier et éprouver de la joie  du travail bien fait  


Mesure du temps qui passe comme ces instants volés qu'on a à peine le temps de voir passer. J'aime ces instants qu'il m'est donné d'apprécier.  Même si leur brève durée n'a fait que m'effleurer.  
Passer du temps ensemble en des lieux où on est bien , percevoir toutes les nuances  d'un bonheur éphémère sans cesse renouvelé. 

 

Projet

Sur une proposition d'Anne (Blogallet) qui nous dit ceci : " Loin de la religion, et tournant le dos à la consommation, je vous propose un calendrier de l'Avent bloguestre.

24 jours, 24 thèmes (mots "chopés" au hasard).

À traiter à l'écrit ou en photos, ou dessins, ou... ce qui vous sied."

1/12: Projet 

De projet, il y a celui ci, participer le plus possible à cet exercice. 
Mais il y a surtout celui  et ceux de réaliser ce que je n'ai pas fait depuis longtemps.
Comme partir en visite sur les bords des étangs de la Brenne, pourtant toute proche. Bien que je pense qu'il eut mieux valu ne pas attendre autant pour profiter des belles couleurs de l'automne, de sa belle lumière et du vol des migrateurs. 
Revenir en Bretagne, voir la mer et les côtes rocheuses sur lesquelles le soleil vient se coucher, les vagues s'écraser en écume blanche et apprécier les doux moment passés en famille, voir si les enfants ont beaucoup grandi et les grands bien vieilli. 
Autre projet : finaliser avant Noël le pull que je viens de commencer, pour qui ? Je ne sais pas encore. Pour quelqu'un qui en appréciera le motif, la couleur et à qui la taille conviendra (c'est pas gagné, hier j'ai à peine tricoté 2 rangs !)

Projet qui se réalisera surement celui là, repartir en Auvergne apprécier l'évolution des projets de mon fils et voir se concrétiser la fin de ses travaux.  
Voir si Clermont a améliorer  et terminé les siens de  projets de circulation intra et extra muros ! (c'est pas gagné, non plus !

Projet encore  de bouger un peu pour réaliser quelques photos  pas trop ratées. 


Il n'est plus temps pour moi de me lancer dans du couteux, de l'énergivore pas même de m'investir dans du trop compliqué. Adieu l'Irlande, adieu les voyages, adieu les grandes réalisations.
Me satisfaire de ce qui est à ma portée serait déjà un beau projet. 

Pourquoi ? Mais pourquoi ?

 Tant de questions sans réponse. 

Pourquoi la maladie s'instille en nous ? Se diffuse sournoise, invisible, impalpable, indétectable ? Pourquoi des êtres chers en sont la proie ? Pourquoi en plein bel âge de la vie quand nous n'en sommes qu'au zénith, faut il déjà être à minuit ? 

Ces questions que nous nous posons tous prennent tant de place quand s'abat sur nous la lourde chappe d'un destin qui prometteur s'est emballé au point d'en être destructeur.

Que faire ? Que dire ? Comment vivre le pendant et surtout l'aprés ? 

Demain nous prendrons la route, elles et moi. Mais vers quoi allons nous ? 


 Les brumes matinales et les intempéries. Nous les affronterons. Ensemble. Probablement. A des degrés divers. Et ne rien pouvoir faire pour soulager. Ne rien pouvoir qui puisse rassurer. Chercher du réconfort qui de nulle part ne viendra, quand fatidique, le verdict tombera. 

8/12: Lien