Tout se passe toujours comme prévu chez l'orange, amère. Et wi, fit celle qui n'en a que les pépins. Vendredi le techniciens est bien venu, mais reparti sans avoir vérifié le raccordement. A son départ, rien ne marchait plus. J'ai appelé le service qui m'a dit renvoyé quelqu'un. Prévu pour ce matin, à midi toujours personne, je me remanifeste, sachant trés bien les aléas de la nature sur la production fruitière, fut elle exotique, quoique ! Patience et longueur de temps qui font plus que force et que rage, nous ont conduit à ce soir où enfin pn frappe à la porte. Ce sont eux, ils viennent au parfum. Au jardin les orangers du Mexique embaume de toutes leurs fleurs. Et là, ô miracle et bienfait de leau de fleur d'oranger ! ça y est, ça marche. Je leur ai donc payé un jus. Tout est bien qui continue bien. J'ai survécu à ce long WE sans internet sans vous ! Mais aprés plusieurs péripéties, de longues heures d'attente et plusieurs interventions au prés de l'orangeraie, ça y est je peux enfin recommuniquer. Entre temps j'ai visité les zones d'ombre du 3900, Madagascar et le Gabon, et me voilà de retour. Faute d'orange, j'ai fait un gâteau au citron,
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des courses et du jardinage, du tricot et j'ai regardé Paris Roubaix.
Van Der Pool a gagné, ouf ! Mais je suis en colère car durant toute la durée de la retransmission, entrecoupée de pubs inutiles et intempestives, (je croyais être sur une chaîne semi publique, et bien non, elle est pratiquement entièrement privée!), les commentaires plutôt à charge contre le petit fils de notre Poupou national, et en faveur de Pogacar (je n’arrive jamais à prononcer son nom), m’ont quelque peu dérangée. Il est vrai que là aussi, la qualité des émissions même sportives est loin d’être au rendez vous. Les intervenants n’étant pas des professionnels ni des spécialistes, tout juste des ex champions ratés. (on découvre même leur existence à cette occasion, pour certains ) !
De beaux iris illuminent le massif. Mais tout comme par hasard, avec la pluie de la nuit, flamboyants, hier, ils sont tout broutés ce petit matin blème. Par une bande d’escargots ravageurs.
Le jardin verdit de toutes ses feuilles. Tous les arbres sont en fleurs.
Les pivoines s’épanouissent,
Même la grande commence à ouvrir ses fleurs. le lilas aussi.
Le soir le ciel est clair, peuplé d’étoiles. La lune luit derrière les arbres, son teint rouge orangé (si, si, il y a de l’orange là derrière ! présage une belle journée. Espoir !
Pendant ce temps,
la cuisine avance, on a presque terminé.
Notre départ se
précise. Dans la semaine on va prendre la route, voir d’autres
lilas, d’autres pivoines et d’autres têtes.
J’ai eu mon fils
au téléphone. Lui aussi galère pas mal de son côté, mais c’est
avec sa banque. Trois fois qu’ils lui donnent rendez vous à
chaque fois, c’est choux blanc, (il est vrai que c’est pour eux
qu’on se décarcasse) durant ses horaires de boulot, trois fois
pour rien et à chaque fois, une demie journée de perdue, prise sur
ses congés, naturellement, et de travail à rattraper quand même,
car l’entreprise ne fonctionne pas aux fantaisies des besoins
financiers de ses employés (c’est normal, de plus, ce serait bien
et c’est bien le cas quelque part, plutôt à ceux des patrons -
des grands – surtout!) Et oui, là aussi, le client n’est plus
roi, livré aux mains des nouveaux maîtres, ces princes qui nous
gouvernent ! Tiens, cela me rappelle quelqu’un ! C’était
dans les années 70, parlant d’un ministre de l’intérieur, cette
phrase, célèbre qu’un député des Hautes Pyrénées (Jacques
Duclos à Michel Poniatowski) avait prononcée lors d’un débat
houleux sur des questions déjà de maintien de l’ordre, a depuis,
fait bien des émules, tout au moins dans nos rangs bien éclairés
(par la fibre - progressiste - cela va de soi, et celle là, je ne
suis pas prête de la perdre !) On est non seulement à leur merci
mais en plus à leur disposition, cela va de soi, pour eux,
évidemment !
Ce matin, la brume se
lève sur mes plantations. J’entre aperçois celles du voisin d’en
face, puis petit à petit, ses chevaux qui s’ébrouent dans la
prairie.
Il est 10 h,
l’orange peu pressée n’est toujours pas apparue. L’heure
tourne et je sens monter en moi, comme une étrange lueur de
contrariété. Viendra ? Viendra pas ?
Le CHU vient
d’appeler, sur le portable du Patou. Il avait rendez vous le 16
de ce mois, (on est encore en avril, ils se sont tous découvert de
leurs fils) pour des examens. Le docteur qui devait le recevoir a
disparu (au secours Jacques Pradel), l’hôpital se meurt et
personne ne fait rien ? Ben non, personne, et nos économies
vont partir en canon de fumée au bénéfice des puissants de la
guerre/ les jeunes à la guerre, les vieux au cimetière tel est le
nouveau slogan scandé en choeur dans les couloirs de l’Elysée, de
Matignon et d’ailleurs, puisque c’est une pensée universelle de
ces princes, les mêmes que tout à l’heure.
11H 23 :
toujours rien côté agrume, une sous variété de l’espèce vient
de m’appeler, suite à l’intervention de leur tech le 11 courant
pour savoir si tout s’était bien passé. Je lui ai bien dit le
zeste, on devait bien me rappeler, mais sans succès et surtout
sans résultat à cette heure. Si ça continue, c’est l’orage qui
va arriver !
12h, toujours rien,
j’appelle l’orange virtuelle, c’est mécanique, j’ai un
disque au bout, puis un conseiller à qui j’explique mon problème.
Il note ma réclamation me dit procéder à une alerte et me rappeler
en fin d’aprés midi. L’autre de tout à l’heure, m’a
oubliée.
14h15, toujours
rien. La suite, vous la connaissez, faux revenir au début.
" On ferme le ban"