La margarine.

devoir de Lakevio du Goût_72_4.jpg« Le beurre frais pour tous. »
Ainsi salua-t-on l’arrivée de la margarine après le siège de Paris.
Bien sûr, ça ne sert pas qu’à se laver les cheveux même si on fait croire aujourd’hui que c’est excellent pour la santé du cheveu pour peu qu’on lui adjoigne un parfum de rose, la puanteur du monoï et une bonne dose d’optimisme pour en faire la publicité.
Mais je suis sûr que pour beaucoup, la margarine rappelle des souvenirs moins « bio » et diététiques que ceux censés venir à l’esprit aujourd’hui.
Ce serait bien si vous en faisiez part à vos camarades de blogs, tous ceux qui ont encore le courage de vous lire et surtout d’écrire...

 

 Si ça me dit quelque chose ? Pour sûr que ça me dit quelque chose ! Et ça ne date pas d'hier, mais bien d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre.

Quand nous étions enfants, la margarine avait toutes les vertus. Par exemple, elle était moins chère que le beurre, elle protégeait soit disant des maladies cardio vasculaires (bien démenti depuis) du cholestérol (bien démenti aussi), même, elle était meilleure que l'huile. Enfin on pouvait la manger sur les tartines parce qu'elle s'étalait facilement. 

Il y avait, autant qu'il me souvienne, dans les placards de la maison, quelques plaques de cette substance si bonne dont maman se servait pour faire la cuisine. 

Il faut dire que, non plus, maman n'avait pas le temps de faire son beurre et puis quand le laitier passait, il voulait du bon lait, lui, du vrai, du entier, du pas écrémé, même que des fois, comme chez l'Odette,  il ramassait le fumier avec. 

Comme notre production laitière n'était pas  trés abondante, (pensez donc ! avec nos 5 vaches, dont seulement trois étaient traites par période !) Pas comme chez la Francine, ou la Clémence qui avaient un bon troupeau, une écrémeuse et  du temps ou des bras pour tourner la manivelle de la baratte ! 

Déjà, la Clémence, n'allait pas aux champs. Sa mère la Marie était vaillante et lui donnait moins de travail qu'elle n'en faisait, ce qui donnait tout loisir à notre chère Clémence de faire son beurre.

La Francine, elle, avait ce trop de Roger pour tourner la manivelle, lui qui ne savait pas traire, au moins, ça l'occupait. 

Tandis que chez nous ! c'était les gamins qui tournaient la manivelle, en particulier quand il y avait assez de lait ou justement trop peu pour le donner au laitier. Maman écrémait le bon lait de la Charmante et de la Blonde, de la Jolie et de la Mignone, en même temps que celui de la Jacade. 

Elle conservait la crème dans une biche. Vous ne savez peur être pas ce que c'est une biche, vous les gens de la ville ! Et bien je vas vous le dire ! C'est un récipient en grès d'une contenance  pouvant varier de 5 à 10 litres, dans lequel on conservait au frais, différents aliments  dont la crème. 

Quand il y en avait assez on mettait la crème dans la baratte et on tournait la manivelle, jusqu'à ce que le beurre soit pris. Ensuite on l’égouttait sur un joli torchon blanc et propre avant de le mouler dans un joli moule en bois avec une jolie vache dessus. C'était plaisir de le déguster. Sa couleur déjà, rien de pareil aux beurre qu'on achetait. Pas blanc, comme ceux aseptisés du commerce, mais juste un peut jaune pâle avec des goutes d'eau dedans,  une  odeur caractéristique des pâturages, tout comme le lait et le fromage, d'ailleurs ! et un bon goût bien parfumé. Bien sûr le goût n'était pas le même selon que nos vaches aient pâturé les joncs du fond des prés des Enclos ou des Narses ou bien la luzerne du champ de la Bugette, ou encore l'herbe grasse et fraiche des champs d' en haut. 

J'aimais bien, moi quand on les conduisait en haut la route, ces champs appartenant jadis au domaine des Enclos, là où nous gardions avec la Berthe, notre voisine de prairie. Il y poussait une herbe faites d'un mélange de fleurs comme la centaurée, la scabieuse, le mille fleurs, la queue de renard et le grand plantain. Sous la muraille des champs d'en haut, mon père avait installé des ruches. Deux, il me souvient. Une hêtraie bordait ce champ, des genêts et des ronces envahissaient un peu l'espace mais préservaient les abeilles de dérangements. Les abeilles, c'est délicat, il ne faut pas les déranger, sinon, elles quittent la rûche et la récolte est perdue. Quand venait la période de tirer le miel, mon père s’encapuchonnait avant de les enfumer et d'enlever délicatement les rayons, c'est avec délectation que nous en prélevions quelques morceaux pour l'étaler sur nos tartines. Avec ma soeur, c'est avec la cire que nous le préférions. 

On laissait ensuite couler le liquide dans des pots pour le consommer tout au long de l'année en alternance avec les confitures lors des quatre-heures. Les abeilles butinaient de fleur en fleur et répandaient le pollen  alentours, diversifiant les pâturages.  

Pour ça que le lait avait un si doux parfum de miel et de fraicheur de sous bois, avec juste ce qu'il faut d'humidité due à la source qui résurgeait 20 mètres  en contre bas sous un tapis de fougères, là où l'eau si fraiche nous désaltérait les jours d'été. Le beurre ne pouvait qu'être bon, ne restait plus qu'à le confectionner. 

Ah j'en ai bien tourné des barattées ! Mes soeurs aussi ! Chacune notre tour. Le beurre était bon, vous pouvez me croire, avec son goût de noisette ! Quand on le tartinait sur nos tranches de pain bis avant d'y adjoindre une bonne couche de confiture de groseille que maman avait toujours en provision pour nos quatre-heures, ou avec des copeaux de chocolat rappé avec un couteau, toute la maisonnée se régalait. 

Avec le lait, on faisait des fromages, vendus aujourd'hui (pas ceux qu'on faisait, ils sont digérés depuis belle lune !) je parle de ceux qui se font aujourd'hui selon le même principe, sous le nom d'"Artisous" à cause des petites bêtes qui grouillent sur leur croute et les murissent à point. Ces fromages étaient la base de notre alimentation, il y avait toujours sur la table le pain et le fromage, avec le lard et le saucisson. Quand quelqu'un venait à l'improviste, on n'était jamais pris au dépourvu. Mon père ouvrait le placard, sortait la bouteille de rouge, quelques verres, l’assiette de charcuterie faite de jambon, de lard et de saucisson et bien sûr son fromage, qui pourtant d'aprés ses dires, n'était point aussi bon que celui fait par sa soeur, dont les vaches broutaient l'herbe de la Modière quelques 100 m plus haut en altitude, cela s'y connait en matière de pâture !  Ce n'était pas les mêmes vaches non plus, de même race, je veux dire. Des Salers ! Mon oncle, l' Antoine, soignait bien son troupeau, il ne le malmenait pas. Pas que mon père ne soignait pas bien le sien, mais l'ambiance était plus calme qu'à la maison, où parfois des tensions se produisaient sans qu'on en connaissent vraiment la cause. Une machine qui tombait en panne, une parcelle qui se fauchait mal parce que l'herbe était versée, une contrariété quelconque et l'humeur paternelle déteignait sur le reste de la maisonnée. Comme nous, les vaches  qui ont besoin de calme et de sérénité en pâtissaient. Pour ma part, je préférais nos fromages à nous, mais c'est bien connu, comme l'herbe pour les vaches, pour les hommes, les fromages sont meilleurs ailleurs que chez soi ! Il tirait ensuite le chanteau du tiroir et tout le monde cassait la croute sans se préoccuper de savoir si  c'était bio, si c'était local, moulé à la louche, fait maison ou écolo ! ça on n'en avait rien à faire ! c'était bon et offert et de bon coeur. C'était convivial et ça sentait la vraie campagne. Le décor n'était pas désagréable, les convives charmants, et ce qu'on avait en bouche... délicieux, c'était extra.

 Je me souviens qu'on fabriquait un fromage par jour. J'étais préposée au triage. Maman m'avait initiée à leur fabrication...  J'adorais faire le fromage, le voir s’égoutter aprés l'avoir caillé. Je m'offrais souvent une bonne rasade de fromage encore fumant, mais que c'était bon ! Je n'étais pas la seule d'ailleurs. Il fallait bien veiller à ce que Timmy le gros chat blanc et gris ne soit pas dans les parages, car lui aussi en raffolait. De même que la Léa, notre tante de Clermont ! Un jour qu'elle était là, je m’apprêtais à trier mon fromage. Soudain je la vois se précipiter sur la marmite et dévorer à grosses poignées  ce précieux or blanc, dégoulinant de mergue. On aurait dit un prédateur se jetant sur sa proie ! Le mergue, vous ne connaissez peut être pas, non plus, c'est comme la biche, encore des inventions d'Auvergnats ! C'était le petit lait, c'est à dire ce liquide qui reste aprés caillage du fromage. On engraissait les cochons avec. Ils adoraient !

 Mais revenons en à notre margarine. Un jour, la baratte s'est percée, on ne pouvait plus s'en servir. La vente du lait  était à peu prés notre seule source régulière de revenus, alors on a vendu le lait et avec les sous on a acheté la margarine. Maman s'en servait pour la cuisine. Je revois encore cette margarine   grésiller dans la poêle pour faire frire les oeufs ou le beefsteak, selon  les jours d'abondance, c'est à dire quand mon père avait bien vendu un veau ou des cochons au marché. 

Je sens encore cette odeur qui se répandait dans la maison. Bien sûr la margarine, ce n'est pas si bon que le beurre et ça ne sent pas aussi bon non plus,  mais faute de grives, n'est ce pas, ne dit on pas qu'on mange des merles  ! Longtemps maman a continué de cuisiner à la margarine, puisqu'on lui disait que le beurre était mauvais pour ses artères. Elle cuisinait bien, maman, et sa cuisine était fort bonne. Il faut dire quand même que nous ne consommions pas non plus de si grandes quantités ni de beurre, ni de margarine.   

Alors beurre ou margarine, c'est comme le reste, on laissait les experts se chamailler sur les plateaux télé pour nous dire ce qu'il fallait. 

Comme pour le zénéca aujourd'hui, Astra étant un pur produit industriel, cela dépendait de quels intérêts les savants qui savent se réclamaient.  

Par contre, même mélangé à des pétales de roses,  on ne s'est jamais lavé les cheveux avec de la margarine !

27 commentaires:

  1. Hé bé !
    On sent que tu connais le vrai goût du lait, celui qui sort de la vache, pas d'une brique de carton.
    Que tu connais le goût du beurre qui sort de la crème barattée, pas d'une usine.
    Bref, que tu sais comment viennent les choses, pas seulement d'un supermarché...

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    1. Tu sais des super marchés à la campagne, il faut aller assez loin pour en trouver !

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  2. que de merveilleux souvenirs!
    du fromage aux artisons, j'en ai mangé à la ferme dans le Velay (là ils disaient artisons), ça grouillait dur sur la croûte ;-)

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    1. Oui nous aussi on disait "Artison, ou Arterons" on trouve encore de ce fromage, précisément en Haute Loire et dans quelques élevages du Livradois et du nord du Cantal où les fermes sont plus petites et travaillent elles mêmes leurs produits. Ce fromage de ferme, est de plus en plus apprécié, et finira bien par y perdre en qualité, c'est dommage, mais c'est ainsi.

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  3. C'est vrai que tu étais au plus proche de la production de lait, donc par conséquent de beurre.
    Que de souvenirs tu as, bons et moins bons, mais riches.
    Moi, je connais les shampoings aux œufs mais pas à la margarine :)
    Gros bisous et bonne journée Délia

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    1. Le shampoing à la margarine, c'est surtout le Goût qui connait apparemment,. Quand au beurre et au fromage de ferme, on en mangerait sur la tête d'un pouilleux, même shampooiné à la margarine !

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  4. Que de souvenirs intacts ! Je comprends pourquoi tu aimes tant les vaches ;-)
    La biche, à part l'animal, je ne connaissais pas.
    Gros bisous ma Delia.

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    1. Disons que c'est une raison supplémentaire. Quand on était petites, mon père nous faisait approcher de la vache qu'il trayait , nous disait d'ouvrir la bouche et nous envoyait une bonne giclée de lait tout frais sorti du pis. On appelait ça du lait bourru.
      Le bourru est aussi le nom donné au raisin tout juste pressé juste avant de le mettre à bouillir pour devenir le vin

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  5. Je déteste le lait surtout celui qui fait des peaux sur le café, je ne suis pas une fille de la campagne mais ton beurre, ton beurre me fait saliver.

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  6. On en trouve encore du bon, avec la goutte d'eau à l'intérieur.

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  7. Voilà un récit passionnant qui mériterait d'être dans une anthologie de ce temps-là.
    Rien ne vaut le beurre. C'est évident.

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    1. Merci Alainx, mais je n'ai pas ton talent ! tu te rends compte du boulot qu'il faudrait pour corriger tout ce qui ne va pas ?

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    2. tu plaisantes j'espère !
      quand tu te mets à parler de ton enfance, de ta famille, c'est passionnant !
      aurais tu oubliéquetu m'asfait la faveur de m'envoyer un de tes manuscrits ?

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    3. Cela n'est pa un gage de qualité et je n'ai pas celles d'Alainx. De plus il faudrait avoir quelqu'un qui accepte de passer beaucoup de temps pour la correction.

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  8. Pour l'avoir expérimenté, je sais que tourner une baratte nécéssite beaucoup d'efforts !
    A moi aissi on a fait le coup du lait qui gicle du pis. En revanche, je n'ai jamais su traire : je n'arrivais pas à faire sortir le lait !

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  9. Et encore, tourner la manivelle de la baratte ce n'est rien en comparaison de celle de la meule de pierre pour aiguiser les lames de la faucheuse !
    Ce que j'aimais lors de la traite, c'était le contact avec la vache, sentir son odeur, sa chaleur, sa douceur. Sa tendresse, même, ce n'est pas pour rien que l'on parle des qualité maternelles des vaches, nos mères nourricières.

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  10. Quels beaux souvenirs ! Ils m'ont autant dépaysé que quand je lis de la science-fiction, c'est dire !

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  11. J'ai beaucoup aimétanote que j'ai relue plusieursfois. Tu m'as faitdécouvrir une atmosphère queje n'ai jamais connue, moi lafille des villes!
    Tuas bien faitd'expliquerce qu'est une biche ainsi que lemergue, et tu aurais tout aussi bien pu lefaire avec la baratte, la manivelle (mais c'est quoi, ca ? lol) et peux tu medire pourquoi ily avaitde l'eau dans le beurre ?
    J'ai appris plein de choses, je m'y voyais dans tout ce que tu as décritet ta conclusion m'a bien faitrire !
    Grosbisous Délia !

    PS désolée de venir te commenter si tard, mais je ne voulais pas t'écrire à la va vite tout de même ! Millebisous encoreet belle journée à toi !

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  12. Ton clavier a vraiment des problèmes, je crois qu'il faut que tu le changes parce que même pas à la va doucement, il complique quand même un peu la lecture.
    Je n'ai pas expliqué la baratte parce que tout le monde peut trouver une baratte sur le net. Par contre pourquoi il y a de l'eau dans le beurre, je ne peux pas te dire. Pourquoi notre corps est fait de 80% d'eau non plus. Je sais juste que dans la fabrication du beurre, à un certain stade, l'eau se sépare de la matière grasse qui devient solide, c'est un gage de qualité et de fraicheur quand on trouve des goutelettes en étalant le beurre sur les tartines de plus c'est aussi parce que la fabrication est fermière et pas industrielle.
    Pour la conclusion, c'est une réponse à une idée émise par le goût.
    Moi aussi je t'envoie des bisous bien frais, et bien doux comme le beurre.

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  13. Le mergue, voilà un mot que je n'avais pas entendu depuis des décennies.
    A l'époque, où le laitier passait récolter les bidons de lait, il laissait l'équivalent en mergue, pour les cochons, l'animal ! ;-)
    C'était gratuit. Maintenant, je ne sais pas ce qu'ils en font, mais une chose est sûre, ils ne le donnent pas.
    Moi je me souviens, à l'heure de la traite, quelle fut à la main ou à la machine, les chats de la maison étaient présent pour se partager la ouate, ce philtre d'ouate que l'on insérait entre les filtre en aluminium, dans le "couradou" (pardon pour l'orthographe, je ne sais pas écrire le patois). Ils en étaient fous de gourmandise, parce que très riche en matière grasse. Ce que j'aimais aussi, c'était quand mon père récoltait la crème du lait : la burrade, avec des pommes de terre en vinaigrette, c'était sublime.
    Nous avons tous et toutes été élevé au lait de vache, bio, le lait ; même nos vaches mangeaient du bio, foin, herbe, raves, bette-raves, concassage de blé. Je crois que ma maman privilégiait une vache en particulier (pour notre lait) ; je crois que c'était une abondance ou une Aubrac. Tous les laits n'ont pas le même goût.
    Ton texte m'a ramené quelques années en arrière

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  14. Merci Xoulec pour cet excellent commentaire qui m' a rappelé aussi des souvenirs que je n'avais pas évoqués. Comme les chats qui bouffaient les filtres à lait. Les notres allaient chez les voisines car elles avaient un tanc à lait dans une remise à part de l'habitation,vu leur grosse production, c'est là qu'elles stockaient le lait et les filtres, tandis que nous, nous stockions à la souillarde nos bidons de lait, ceux ci dans un bac rempli d'eau fraiche et là les chats ne pouvaient y aller.
    Non tous les laits n'ont pas le même goût, la vache y fait quand même beaucoup. Les Abondances sont réputées pour leurs qualités beurrières, laitières et fromagères, en effet.Même si l'Aubrac se tient bien elle aussi, moins productive mais d'excellente qualité ne lui doit on pas la savoureuse fourme du Cantal, Laguiole en particulier ?
    Ton commentaire me fait beaucoup de bien et énnormément plaisir.

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  15. Youhouhou !!!
    Où es-tu passée ?
    On s'inquiète !

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  16. Merci Monsieur Le Gout, de t'inquiéter pour moi, je suis toujours là, peu inspirée, peu disponible, peu enthousiaste mais toujours là. samedi et dimanche j'ai eu mes petits à la maison, c'était bien, hier lundi, pas levée de bonne heure à cause du changement d'heure, je n'ai même pas ouvert le micro et aujourd'hui, matin chez ma fille, je rentre seulement. Pas fait ni devoir ni photo, je sais c'est pas bien ! mille excuses. Je pense à vous, bisous à vous tous ainsi qu'à toi et à la belle lumière de tes jours.

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  17. Ah je venais aux nouvelles aussi.
    Ne pas avoir le temps de venir sur ton blog car tu profites des tiens, c'est bien, j'espère que ce sera le cas aussi pour ce we de Pâques.
    Chez nous les fils de Zhom profitent de la tolérance pour venir l'un d'Annecy, l'autre de Marseille, et le plus près de l'Isère, ils en profiteront pour remonter le moral de leur mère...
    Gros bisous ma Délia

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  18. bonjour ma Fabinette, c'est gentil ! c'est aussi dommage de ne pa pouvoir profiter de cet éveil du printemps. Les deux nous narguent en permanence (le beau temps et le mauvais gouvernement) que n'ont ils pu se mettre d'accord pour nous confiner en même temps ?
    Ce sera donc un WE sans mes soleils pour moi puisque mon fils travaille tard aujourd'hui, contrairement aux autres vendredis et ne veut pas partir samedi pour rentrer lundi avant le couvre feu. En plus il était là la semaine dernière, je comprends qu'il ne veuille pas multiplier les déplacements. Et puis d'ordinaire, il ne vient pas si souvent non plus. Profite bien, toi de ton côté des tiens, je t'embrasse ma Fabinette.

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