A vous mes femmes...

C'est Xoulec qui ce matin me tend la perche avec un trés beau texte sur toutes celles qui méritent mieux que la vie qu'elles ont ou pas choisie.
J'en ai connu beaucoup des femmes victimes de prédateurs qui ne cherchent qu'à se servir et à se faire servir. Des qui pour lesquels la femme est au plus, un animal de compagnie, au pire une bête de somme. Ils sont nombreux ceux qui considèrent leur compagne comme source de plaisir et de devoir.
Mais nous, femmes, devons nous tout accepter ? Devons nous accepter d'être réduite à l'état auxiliaire ? d'appendice ? D’obscur objet du désir ? De reproductrice ? De faire tout comme on voudrait qu'on fasse ?
Et bien je ne le crois pas. Je pense même que nous ne le devons pas. Faire fi de l'éducation, du poids des traditions, des mentalités  qui nous feraient serviles et des siècles de civilisations et d'esclavage dans lesquels on nous fit évoluer,  que ce soit les romains, les francs ou les germains.
Nous avons nos propres armes pour résister. Pour combattre. Nous devons les utiliser pour le bien de toute l'humanité. Je suis une irréductible gauloise et compte bien le rester.
 J'ai souvent disserté de ce sujet avec le seul Romain qui me soit cher, mon fils, qui lui aussi est un irréductible gaulois dans l'âme et en pratique tout aussi bien.
Peut être l'éducation reçue de sa mère ? Son sens aigu de l'analyse, de la critique et son esprit de justice ? Le tout surement, à la base de ses valeurs, en font un être respectueux de l'autre et du vivant, des autres en général et de la femme en particulier.
Il me dit, lui que ce n'est pas un hasard en effet si un certain type des unes tombe inévitablement dans le piège tendu des autres. Il y voit là, l'oeuvre   de prédateurs bien entrainés.
Je pense à vous mes camarades femmes, féministes, même, qui furent entrainées dans des galères parce que vous vous êtes laissées apitoyer par des discours charmeurs et larmoyants de quelques bonimenteurs en mal de proie. Je pense à vous mes mères et mes filles que je côtoie régulièrement.
Parfois je ne sais rien de vous, vos vies je ne les connais pas. Mais je sens que le bonheur vous ne le fréquentez pas.
 Et vous mes belles, Vous avez nom Anaëlle, Manon, Sarah,  Annie, Marie, et cetera. Vous êtes Berthe, Simone, Paulette, Victorine, Génie, Léa  et cetera... avec ou sans macho prédateur dans les griffes des quels vous seriez ou auriez pu tomber, êtes vous, avez vous été si heureuse que ça ? Bénéficiez vous, avez vous bénéficié de toutes les attentions aux quelles vous avez ou  vous auriez eu droit ? Combien de larmes versez vous ou avez vous versé en voyant le reflet du bonheur ne pas venir poser ses ailes sur vos bras ?
Je pense à vous toutes les femmes, incomprises, mal aimées, maltraitées, méprisées, martyrisées ou simplement délaissées, oubliées, ou même prés de qui on est passé sans même prendre garde à elles ou sans même  les regarder.
Je pense à vous et je vous dis vous méritez mieux que ça.

6 commentaires:

  1. C'est un texte magnifique. Merci Délia.

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    1. Je crois que je te connais suffisamment pour deviner combien il peut faire écho en toi. On n'arrive pas à nos âges sans savoir comment les choses se passent !

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  2. Lorsque je vois mon ex mari se rendre à des rendez vous, comme on se rendrait dans un magasin pour choisir un article, je me dis qu'il y a vraiment des mecs qui ne comprendront jamais...
    L'équilibre dans un couple est vraiment compliqué à établir, je trouve que certaines jeunes femmes exagèrent maintenant dans le sens inverse...
    Bon dimanche Délia.

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  3. Ce n'est pas faux non plus. Je pense que l'un nourri l'autre aussi. Tout comme les jeunes filles trop gentilles et trop compatissantes, trop attentives à l'autre, tombent dans les griffes de prédateurs, il y a des hommes qui subissent le même sort. Il y a des guetteurs et des guetteuses prêts à tout pour nourrir leur appétit de destructeur (trice) Les gentils se font souvent avoir, c'est dans les deux sens. Il faut vraiment être trés vigilent, mais quand on est dans les mailles du filet, c'est une autre question !
    Parce que je suis une femme je me dis qu'effectivement les mecs ne comprendront jamais. Je sais que les mecs disent aussi que les meufs ne comprendront jamais. Dans le fond, vivre ensemble, ce n'est pas vivre en harmonie, c'est simplement accommoder des solitudes en essayant de rendre le moins pesant possible ces accommodements.

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  4. Un très beau texte, qui doit parler à tant de femmes...

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  5. Certainement à bien plus qu'on veut le dire. Sans doute à toutes ou presque ! Merci de ton com, à trés bientôt, ici ou ailleurs.

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Misère !