Mélancolie

Il faisait beau cette semaine lorsque nous avons accompagné JP à sa dernière demeure. Mon dieu ! quelle tristesse que tout ceci, 3 de la même famille disparu en moins de deux ans.
Sur la route qui remonte en lacets de Sauxillanges jusqu'à Echandelys tout n'était qu'explosion de couleurs. La neige par plaque demeurait, attendant la prochaine comme on dit par en haut. Pas sûr pour la prochaine, le réchauffement climatique nous rattrape tous les jours un peu plus. Suivant le cortège funèbre depuis la Lyonne, j'eus plus d'une fois les larmes aux yeux. Encore une maison où je ne mettrais sans doute plus les pieds. Encore un peu de mon enfance, de notre enfance s'en est allé par cette belle journée.
Aparté faite de cette tragédie, le lendemain nous avons voulu profité de rayons bienfaiteurs du soleil sur l'Auvergne, apaisée, j'ai admiré la citadelle de Champeix, les ruine du Marchidial et les rives de la Couze Chambon appelée ici Couze Champeix.




Le lendemain c'est sur les hauteurs enneigées du géant  qui surplombe la plaine,




pour finir sur les bords de Sioule aux confins des Combrailles du côté d'Olby.







Puis ce fut une petite vadrouille prés du Montlosier et son étang gelé.







Mais avant de partir,  rejoindre mes belles rousses au poil frisé, j'ai eu envie une fois encore de respirer l'air bénéfique du Livradois. C'est aux premières de ses marches que je me suis échouée. Dans les pas de Jean de la Nuit, le dernier meunier, j'ai calé les miens et ce fut avec beaucoup de mélancolie que j'ai pu profiter des rives du Madet. Je reviendrais vers vous vous expliquer plus en détails l'histoire de cette vallée. Mais en attendant plus tard, voici les premiers clichés.









Nuit et lumières de la ville nous ont remis le pied à l'étrier.


Les lueurs du soleil levant sur Billom et la plaine  nous ont émerveillés une dernière fois avant de reprendre la route, contrits et désemparés.







11 commentaires:

  1. C'est toujours triste de perdre un être cher
    Tu étais donc en Auvergne
    La semaine dernière
    j'ai pas mal bougé avec mon petit fils
    De balade en balade
    Nous avons profité du beau temps
    De la belle lueur de février
    Merci pour toutes ces photos
    Des paysages qui me sont familiers
    J'aime tant ma région
    Mais toutes les régions sont belles
    Il suffit d'avoir l'envie de les découvrir
    Bonne journée
    Bises

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  2. Tu as profité des vacances, c'était bien agréable de bouger cette semaine, celle qui est en cours ne l'est pas moins. L'Auvergne me manque, tu l'as dit, c'est une belle région. Comme toutes nos régions. La particularité de celle ci c'est que c'est surtout la notre et qu'outre sa beauté, tant de choses, tant de belles choses nous lient à elle, c'est sans doute tout simplement pour cela qu'on dit la préférer. A demain pour de nouvelles images,bises et bonne soirée.

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  3. je reconnais beaucoup de tes photos ! Moi aussi, aujourd'hui, j'étais à l'enterrement d'une feuille morte... dans mon Cantal.

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  4. Bonjour Délia, je me demandais, aussi, quel était ce long silence qui te retenait loin de nous, m'apprêtant à te solliciter, quand toute heureuse la Newsletter m'annonce un nouveau message sur ton blog... Oh... une triste nouvelle, c'est donc la mélancolie qui te tenait, malgré tous les malgré.. Tes photos n'en restent pas moins d'une beauté éblouissante, mais quand on aime... Je t'embrasse bien amicalement Délia

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  5. Quelle tristesse. J'en suis désolée pour toi.
    Mais comme tu parles bien de l'Auvergne!!! Tes photos donnent envie d'y aller et d'y rester.

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  6. Merci Anne, je suis trés sensible à vos témoignages.
    L'Auvergne, oui, cela donne envie surtout d'y rester. Voilà pourquoi j'ai tant de mal à en repartir à chaque fois (faut-il que j'aime mes chats pour consentir à cet immense sacrifice !)

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  7. Que de chagrin, j'espère que les paysages superbes de l'Auvergne te mettent du baume au cœur.

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  8. Merci Heure Bleue, mais bien sûr que les paysages de l'Auvergne me mettent du baume au coeur !J'ai presque toute ma famille là bas. aussi quand je ne consacre pas mon temps aux morts, je le partage avec les vivants. Les grands familles multiplient les moments de tristesse quand l'un s'en va mais elle multiplient aussi les occasions de retisser les liens. Ainsi de grands bouleversements peuvent jaillir telles des sources pures au milieu des volcans, de grands moments de complicité.

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