Tri selectif à la manière d'une ...

« On a l’impression que les Français ont oublié le modèle de retraites qui est le nôtre, c’est-à-dire que vous et moi travaillons et payons aujourd’hui pour celles et ceux qui sont actuellement à la retraite.
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> > > > > Nous payons la retraite de nos aînés »

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> > > > > « Ce n’est pas pour qu’ensuite ils dépensent tout en chocolat, jouets et sorties culturelles à la con pour leurs petits-enfants qui en plus d’être de plus en plus fainéants nous coûtent aussi un pognon de dingue »


C'est ce qu'a estimé la député Horreur Berger qui n'est plus à l'aube de dire des conneries .Côté intelligence, elle ne semble pas avoir été trop gâtée par la nature, heureusement que ses grands parents étaient là pour compenser !
 Il est vrai qu' à LREM on recrute en traversant la rue, sans faire attention aux feux ! Ils se grillent et ils s'en fichent. Sa collègue Marie Ange Magne l'a dit à une délégation de retraité CGT Haut Viennois venus lui faire part de leur mécontentement : "moi vous savez, j'ai un CDD de 4 ans ".  C'était l'an dernier ! Après elle n'aura plus qu'à  retraverser la rue !
Dans le prochain tri sélectif qu'on va devoir faire, il faudra y penser !

A la manière d'un ...


Je m'présente je m'appelle Henry. Henry-Martin Gall. Je ne suis pas prince, ni ministre, ni esclave. Mais chômeur. Comme chacun, je cherche du travail.
J'espérais en trouver ici, ou là. Ailleurs ou là bas. Monsieur le président, je vous fais une lettre que vous lirez peut être si vous avez le temps. Je ne suis pas bêcheur, je suis horticulteur. Ce qui ne signifie pas que je cultive des orties comme le présupposent vos gens de cour, vos gens de biens,  ni que je sois  propre à rien, ni à jeter ou mettre au placard.
 Partout où j'ai cherché dans les rues, dans les bistrots dans  les hôtels ou dans les bars, on m'a dit de repasser plus tard. J'ai pointé mon regard de l'autre côté des champs, pas ceux que je pourrais cultiver pour nourrir mes espoirs.  Mais du côté de ceux où règne le pouvoir, où un roitelet de circonstance m'a dit : "motivé, motivé, tu es motivé et  bien  bien de l'aut' côté d'la rue va, t'faire voir !
 C'est donc pour ça que je suis là ce soir. J'ai cherché partout, j'ai écumé les rues,  de celle des Filles du calvaires à celle des Trois Frères, tout au long du chat noir, et à Montmartre, le soir. Je suis même aller aux Deux Frères.


Dans les cuisines de Jupiter où j'ai traversé l'enfer, en passant par quatre chemins  mais de Carrefour à Bagatelle, des embuches, pas d'embauche et à chaque fois la sempiternelle rengaine : il n'y a rien pour toi, trop jeune, trop vieux, trop diplômé ou pas assez cultivé. Trop gros, trop mince, trop long, trop fin, trop pâle ou trop bronzé, c'était à n'y comprendre rien. Dans les tavernes, dans les troquets, dans les alcôves du pouvoir partout le même plat m'était servi en entrée et en sortie : Feignant, propre à rien, profiteur pauvre gueux, vieux pouilleux, alcolo, t'es de la racaille, tu fumes, tu bois, plus que tu travailles. Tu n'es rien, rien qui vaille, tu ne sais rien, tu ne vaux rien, vaurien, tu es vaurien !
Alors j'ai repris mon chemin, d'allées en boulevards, de ruelles en venelles, j'ai repris ma marche incertaine vers un destin commun à prés de 6 millions d'autres. Au bout du bout, des gens chantaient : les aristos c'est de la canaille, ça triche, ça pollue et  ça fait ripaille. Les aristos c'est de la canaille, ça nous plume, ça se gave et ça nous mitraille...  J'ai repris en choeur le refrain et j'ai ajouté un couplet : "Moi je voudrai cultiver des jardins, des jardins où pousse des pommes de terre car j'en ai marre des salades de jupiter. Moi je voudrai cultiver des jardins où les oeillets sont rouges et  verts, parfumés de sueur.   Moi je voudrais cultiver ma terre, celle des hommes pas celle de jupiter..."
D'autres m'ont suivi et avec moi ont marché en chantant  dans les rues, les sentiers et même sur les trottoirs des grands boulevard, et ça c'était drôlement beau à voir.
L'un d'eux a dit je veux être celui ... qui vous rendra votre dignité, nous allons aller ensemble  vers un sixième chemin, celui du bon sens ...  Il avait le regard clair, le verbe simple, les mots humains  et au bout du chemin, tout au bout, il n'y avait pas de rage, pas de colère,  il y avait ... l'Espoir.

D'un 21 septembre ...


... Je ne retiens que toi. Tu es ma source, mon flot et ma rive. Te dire ici les mots, je ne sais pas.   33 ans déjà. Le temps passé si vite nous a planté là. Au milieu de nulle part et je me tourne aujourd'hui vers toi.
Il fait froid au dehors, il pleut et ton sourire est loin pour égayer ce jour qui semble ne plus finir et me laisse sans éclat. Ce matin il m'a pris comme un élan d'humeur changeante et j'ai entrepris de faire de la place en mon coeur pour ne penser qu'à toi.
J'ai réorganisé ta chambre, remué des tas de vieux papiers, des tonnes de poussière et des souvenirs par paquet. J'ai retrouvé le livre de pépé, celui que tu m'avais demandé d'écrire et  auquel avec ta soeur vous aviez contribué. J'ai retrouvé celui que pour un anniversaire je t'avais fabriqué. "Prélude", c'était le titre. Je l'avais agrémenté de plein de souvenirs de toi. Il est en bonne place sur l'étagère bibliothèque entre livres des chats, Luky Luke et Tuniques Bleues . Là ou tu ranges tes quelques menues babioles, ton soldat indien ou ce chef qui l'accompagne. Est ce Géronimo ? Dull Knife ? Chef Joseph ? Manuelito ? Ce que je sais c'est que c'est un qui s'opposa aux blancs  et mena de hautes luttes pour le peuple Indien.  J'ai retrouvé quelques trésors que tu sembles avoir oublié là. Précieusement, amoureusement, je les ai rangé. Il sont là et comme moi, il n'attendent qu'un petit signe de toi.

De nous je retiens  nos épopées  de notre première séparation et ce cordon coupé  à celle qui fit de toi un homme et te tient aujourd'hui éloigné. 




Des vacances en Auvergne, de nos promenades dans les bois, de nos histoires vraies que nous partagions dans la voiture en allant au lycée, que ce soit en Creuse ou en Corrèze pour l'IUT, il y en a eu des discussions animées, autant que celles que nous avions autour d'un air de rap que nous aimions, tout deux,  le matin en allant, toi à l'école, moi au boulot.
Plus tard quand tu t'éloignas pour la première fois, ce fut une rude épreuve.
Tu partais loin  bien plus loin que lors de séjours en classe de neige avec tes camarades où trois semaines à t'attendre me semblait infini. Chaque semaine, une carte avec un mot de toi me rassurait sur ton état de santé et j'étais contente de savoir bien occupé.  Les cartes sont rangées dans le tiroir du bureau, je les relis parfois. Quand tu revins enfin, la chatte Caline pissa sur ta valise !  Elle non plus ne voulait pas te voir partir.  C'est à ton retour que tu as appris que nous allions changer d'endroit. Tu ne fus pas ravi. Mais la décision était prise. Même si nous nous étions trompés, il était déjà trop tard pour reculer. Il ne restait plus qu'à avancer. Ce que nous fîmes, cahin caha.

Fini nos weeck end à la campagne dans notre maison de Sognes. Te souviens tu quand nous l'avons habité pour la première fois ? Il y avait tellement de travaux à faire, que nous ne savions par où commencer !  Nous dormions sous le toit dans le même lit tous trois. Toi entre nous bien calé pour te réchauffer. Nous en avons remué de la terre et des briques en ce temps là  pendant qu'avec ton copain Bruno, vous  creusiez des tunnels dans le sable pour vos circuits de voitures. Puis quand venait le dimanche soir, nous retournions à l'appart laissant Caline qui ne voulais pas rentrer. La semaine suivante, elle nous attendait sur les marches de l'escalier. Les voisins l'avaient nourrie, mais elle se débrouillait trés bien toute seule. Elle nous rapporta  plusieurs fois du gibier, qu'elle posait à nos pieds comme une offrande, parfois plus gros qu'elle.
Quand la Ponette est entrée dans nos vie,  les travaux avaient bien avancés déjà. Elle dormait dans ton petit lit en bois, celui que papa avait fabriqué pour toi. Nous eûmes encore quelques années là bas, et puis il nous fallu vendre car partir trop loin rendait impossible l'entretien. Ce fut un déchirement pour nous tous. Sais tu que je rêve souvent que nous revenons dans notre maison ? Les voisins sont toujours là ils nous attendent, mais je me réveille toujours en sursaut, au moment où les nouveaux propriétaires surgissent, et où pris en faute, nous devons fuir et quitter les lieux.
Quand de nombreuses années plus tard, tu partis au lycée, je t'accompagnais. je ne te dis pas combien mon coeur fut gros, en te laissant dans ce froid dortoir Creusois !   Tu revenais bien toutes les semaines, mais la maison était vide sans toi, même si la Ponette faisait ce qu'elle pouvait pour la meubler de sa présence. La Ponette, tu lui a manqué souvent ! Tout comme elle me manque aujourd'hui et comme tu me manques, toi !
 Aujourd'hui, c'est ton anniversaire, le temps est gris, il pleut et j'ai froid.


Demain.

Alors que Plume et Flocon réinvestissent leur espace préféré,

alors que la petite Michka explore son nouvel univers,

j'essaie de prendre mes marques dans cet inconnu qu'est devenu demain.
 Demain et ses absences. Demain et le vide laissé par l'oiseau quittant le nid. Demain et ses silences. Demain où les quelques monosyllabes échangées  au cours des repas ne meublent pas une conversation pour occuper vos journées. Demain où le rire étincelant fait place à la morosité de l'air ambiant. Demain chemin irréversible vers une triste fin où chacun vogue vers sa solitude toute pleine de chagrin. Demain qui dira celui de nous qui restera pour regarder le vide se creuser et qui dira les mots pour entourer tous ceux que ronge le chagrin.
Et comme je n'ai pas le coeur à rire, je vous dis à demain.

Les dormeuses Duval.


 Je voulais intituler mon texte "les 3 soeurs", mais quelqu'un m' a piqué l'idée. Le titre de mon texte sera donc les dormeuses Duval. Je vous présente donc Amélie Duval l'ainée, Alphonsine Duval la cadette et Arthémise Duval la benjamine. Toutes trois sont en pleine rêverie et semblent bien heureuses car ce soir elle vont au bal de la Saint Jean et compte bien ne pas revenir célibataire.

Nous sommes 3 soeurs jumelles. Est ce que ça se dit ça, 3 soeurs jumelles ? Je suis la plus agée mais pas la plus sotte. Il y  a des années que j'attends ce moment. Cette fois c'est la bonne, je le sens. Il parrait qu'après 25 ans, c'est trop tard pour trouver mari. Je ne voudrais pas être de la revue. C'est cette année ou pas. Je fête mes 25 ans dans le mois ! Et puis il me revient à moi Amélie, le privilège d'ouvrir ce soir le bal. Mon cavalier je le choisirai parmi tous les prétendants. Il viendra vers moi les bras en croix et je serai la plus belle pour aller danser. C'est ce soir minuit, dernier carat que mon chevalier brun au yeux bleu fera son entrée triomphale dans l'arène des mâles.


Savoir si je coifferais Amélie au poteau ? Pour l'instant je n'ai  pas encore idée, mais il va bien falloir que je me décide, je n'ai que quelques minutes de différence avec celle que nous appelons la vieille. En fait, elle est née la dernière, mais il parait que c'est parce qu'elle a été conçue la première. Franchement, ils ont fait fort les parents. Trois d'un coup, il fallait qu'ils aient pris du retard pour être aussi prolifiques ! Moi quand j'aurai des enfants, je procèderai dans l'ordre. Et je ne m'y prendrai pas à la dernière minute. Surtout que j'en veux douze ! Mais avant il me faut trouver le prince charmant. C'est ce soir ou jamais, je le sais. Après il sera trop tard. Passé la Sainte Catherine, plus la peine d'y croire. Quand mon prince viendra, il me dira des choses tendres. Il sera sur son cheval blanc et moi je l'attendrai au tournant.  Blond comme les blés, il sera le premier à ouvrir le bal, et moi à son bras, la belle Alphonsine , je serai la plus belle pour aller danser.

Je ne sais pas à quoi elles rêvent les deux autres, mais ce soir c'est sûr, je serai choisie entre toutes car je suis la plus belle pour aller danser. Amélie ?  Elle n'a aucune chance. Trop grosse. Alphonsine ? Pas plus, trop gourde. C'est sûr, s'il y en a une des trois que le prince charmant choisit, ce sera moi ! Je suis la plus jolie mais aussi la plus intelligente. Ils savent ça les garçons. Ils le voient à l'éclat de nos yeux. Ils ne peuvent pas se tromper. Alphonsine ! mais regardez là dès la première seconde, elle parait nunuche, avec son bandeau rose orangé ! Et la grosse avec son chignon qu'est toujours bien coiffé, qu'on dirait la caissière du grand café ! Non s'il n'y en a qu'une qui puisse trouver chaussure à son pied, c'est bien moi, la belle Arthémise !

Parce que.

Parce qu'Ambre en a si bien parlé et parce que j'adore l'artiste. Celui ci comme le suivant
Parce que des cris de vie, d'amour et de tristesse sont tissés dans ces mots, ici et là bas.
Parce que je pense à mes enfants pour qui, avec qui le temps fut si court.
Parce qu'aujourd'hui et le premier des jours où bascule ma vie de maman. Les deux enfants partis et moi seule à la maison avec leur père avec qui je vais vieillir.  
Parce que je trouve dure la séparation et que j'ai besoin de le dire.
Parce que l'écrire ne change rien mais que les mots des autres apaisent le chagrin.
Parce que passe le temps, et qu'il faut bien que vie se vive. Qu'il leur faut vivre la leur et que je sais combien c'est dur.
Parce qu'en tant que maman je n'ai pas su ou pas pu les protéger autant qu'il le fallait.
Parce qu'un jour tout s'efface et qu'il ne reste que des regrets.
Parce la vie est parfois une farce et qu'on ne le sait pas toujours et bien longtemps aprés.
Parce  que l'aventure si belle soit elle prend fin un jour.
Parce qu'une fois fanées les roses, il ne reste que les épines.


Les chiens sont partis

W Ouf ! Et pourtant, ils me manquent. Trois semaines à les avoir soigné. Trois semaines à les avoir promené. Trois semaine à les avoir bichonné. Il manque quelque chose ce soir, à cet équilibre qui s'était crée entre chiens et chats. Entre le petit jour et la tombé de nuit. Quand la rosée mouille les pieds et quand la brume recouvre les vallées. Quand au frais matin je chaussais mes nus pieds et prenais mon bâton pour les accompagner. Quand à la fraicheur du soir qui tombe, entre chiens et loups, j'enfilais ma petite laine pour une dernière balade avant une nuit apaisée.


Je vous aime ...

Je vous aime.  C'est le cri du coeur jailli de celui de la Ponette. Je vous quitte mais je vous aime. Je vous aime mes chats ! dit elle à la Zéphir qui faisait des câlins à ... sa gamelle ! aprés avoir retrouver le calme, la sérénité et le bien être suite au départ des envahisseurs.

On le sait bien, ma Ponette que tu les aimes tes chats ! et même nous on sait que tu nous aimes, même si tu nous quittes. Il le faut bien. La roue tourne et à chaque tour, une nouvelle page s'écrit. Et alors, moi qui t'aie donné la vie, je t'empêcherais de la vivre ? Cela n'aurait pas de sens, voyons ! Mais je suis triste, quand même ! Je suis triste parce que tu pars et te détache du fil qui nous uni. Je suis triste parce que on n' a pas le temps de le dire, que tout s'en va déjà. On n'a pas le temps de le vivre, et tout s'en va déjà. Pas le temps de l'écrire qu'il s'en va déjà....
J'ai bien vu tout à l'heure quand tu mettais tes cartons dans l'entrée, dans la sortie pour toi, que quelque chose de pas ordinaire se passait aussi en toi.
J'ai bien vu que sous les ailes de l'indépendance se pointait toujours le fil, aussi ténu soit - il  de  l'enfance attachée à moi, à nous, à ce qui fut nous. A ta maison. A ta chambre. A tes chats. A tes souvenirs et à ce temps qui passe et ne repassera pas. J'ai bien senti ce pincement au bout de tes lèvres qui disait ... déjà ! Comme si chaque heure qui passe t'éloignait un peu plus de moi. De nous, ce qui fut nous. Mais tu le sais pourtant, que nous serons toujours attachées nous deux. Tu le sais pourtant que le temps ne tue pas les moments merveilleux.
La complicité attachée à la chaine du coeur qui bat. La  duplicité à celle de nos communs combats. Et la fusionalité à tous nos éclats. Depuis ce jour où tu as illuminé le ciel de nos vies à tous les 3, nous avons toujours cherché le meilleur pour toi. Peut -être a -t-on failli. Et si c'est le cas, je t'en demande pardon. Pardon de n'avoir pas vu. Pardon de n'avoir pas su. Pardon de n'avoir pas pu. Pardon de n'avoir été qu'imparfaite quant tu méritais la perfection. Pardon de n'avoir été qu'humaine quand tu méritais l'absolu.
Je ne rattraperai jamais ce temps perdu mais qui s'en est allé sans que je ne m'en aperçoive. Pardon d'avoir laisser filer ces doux instants où nous étions toi et moi à l'unissons et qu'il aurait fallu garder précieusement pour qu'ils durent encore jusqu'à la nuit des temps.
 Je t'aime mon bébé. Plus que je n'ai jamais aimé. Pars tranquille. Vas. Suis ta route, tu peux toujours compter sur moi.

Le marin et la demoiselle.

C'était un marin de passage
Errant la nuit dans les ruelles.
Quand il la vit dans son corsage,
Il succomba à l'étincelle
Qui fait d'une fille sauvage
Naitre un amour éternel.
Derrière le fin voilage
Un  papillon déplie ses ailes.
On dit qu'à l'abordage
Il vole vers une demoiselle

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...