Du repos et du beige.



Le mois d'aout est presque fini et c'est presque déjà l'automne. Ce mois ci Anne nous propose une idée d'atelier autour du beige et du mot repos.
Après deux mois de sècheresse et de canicule intensive, voici à quoi ressemble la nature, ici et ailleurs, par ailleurs ! 
Des pâturages qui deviennent des champs jaunis, des animaux qui ne vont pas tarder à manger des pierres....

Comme ces pauvres moutons  ou bien ces pauvres vaches qui ont subi les froidures de l'hiver et les pluies diluviennes du printemps, tous soumis à la chaleur d'un été caniculaire.





Comme ici Violette, qui non seulement se languit de son maître, mais qui en plus ne sait plus où se mettre, tant sa toison épaisse lui procure de chaleur.
Il n'y a bien qu'Artur qui apprécie l'aventure.
Voilà pour la couleur beige.
Quand au repos de ce mois d'aout :  pour moi, je crois que je n'ai jamais connu si actif et mouvementé !
Commencé par 4 jours de balades intensives dans mes montagnes, j'ai épuisé mon hôte à la marche à pied.
 Tantôt le long des sentiers du Guery





 Tantôt près des cascades et ruisseaux de la vallée de Chaudefour


ou sur le plateau du Cézalier où  une beige aux yeux charbonnés donnait la tétée.
J'ai continué mon périple à travers le massif central pour me poser 2 ou 3 jours dans un endroit enchanté :


 pour finir au musée d'un joli village Lotois.
Mais les aventures n' étaient pas finies, et dès la fin de la semaine suivante, je m'improvisais nounou. Nounou des chiens dont ce diable d'Artur et sa compagne violette (pas beige)  me donnaient bien du fil à retordre.
Sans compter les cartons de la Ponette, et le quotidien qu'il faut assurer d'autant plus qu'il y a davantage de bouches à nourrir, même si de cela on ne se plaint pas ! Le repos attendra encore un peu, d'autant que la rentrée s'annonce fort mouvementée. Déjà les feuilles tombent, des impôts en particulier, et autres réjouissances forcées de la main orchestrées d'un empereur moderne de la souveraineté.
Le mois de septembre étant consacré aux traditionnelles  journées du patrimoine, gageons que nous aurons fort à faire pour sauvegarder celui que nos anciens nous ont laissé et que de hautes luttes ils ont gagné. Retraite, sécu, services publics, garanties sociales diverses et variées, valeurs humaines, valeurs morales de solidarité, tout ce qui a fait les heures plus douces de générations entières depuis seulement une soixante quinzaine d'années ( ce qui me fait penser que ces jours ci nous fêtons l'anniversaire de la libération de quelques unes de nos villes et qu'ils ne faudrait pas oublier !).

6 commentaires:

  1. puisqu'on parle de beige, sache que mon jardin pourrait y participer : je 'ai pas utilisé l'arrosage automatique et le gazon semble mort...
    Tu sembles t'en être parfaitement tirée avec les chiens : en fin de copte, tu t'es fait du mouron pour rien !

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  2. Oui, je pensais que ce serait pire ! Mais comme j'ai choisi d'accepter d'héberger les chiens, je dois les assumer entièrement et il faut bien que je me débrouille aussi pour faire le reste. Car comme disent les curés et les bonnes soeurs : "tu as péché ma fille et bien fais pénitence maintenant !"

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  3. Je te lis, j'enrage aussi de la médiocrité de ceux qui nous gouvernent. J'ai vu les pelouses qui ressemblent à de la paille, et je râle d'entendre mon voisin arroser copieusement son jardin.

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    1. Quand le civisme est à son apogée, rien de plus naturel en somme que le chacun pour soit l'emporte sur l'intérêt collectif. Médiocres nos politiques ? Pas tous ! Ceux qui nous dirigent et président à nos destinés, sont juste arrivistes, calculateurs, pervers, machiavéliques, sordides et représentent parfaitement le monde dont ils sont issus.

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  4. Cet après-midi j'ai vu des chevaux dans une pâture qui n'avait de pâture que le nom, plus rien à manger les pauvres !
    Quelles jolies images !!! Surtout les cascades !!!

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  5. Ce qui devrait alerter sur l'état de notre planète, c'est que justement après 6 mois de pluies diluviennes, les prairies soient si sèches ! Mais bien trop occupé à ses petites affaires, le monde se contre fiche de savoir si oui ou non l'avenir est compromis et si nous ne sommes pas entrain de basculer définitivement dans une espèce d'apocalypse écologique. Je me fais d'ailleurs beaucoup de soucis pour mes jolies cascades dont le débit n'est plus qu'un mince filet d'eau. Le sort de la Dordogne rejoindrait - il celui du Doubs trés prochainement ?

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