Au petit bonheur la chance.

L'été bat son plein avec à la clé ses cortèges de bonnes et de mauvaises nouvelles. Commençons d'abord par les bonnes, voulez vous, il sera toujours assez tôt pour les autres.
 L'été c'est les vacances, les fêtes, votives, médiévales, de quartier, d'anniversaire, entre amis, des rires, des soirées tardives, des chansons, des spectacles ...
A propos de fête, je n'aime pas toutes ces manifestations où les uns font état de leur mauvaise tenue et les autres étal de leurs hétéroclites besognes. Fêtes du commerce et de la viande saoule la plus part du temps, je ne m'y rends quasiment jamais. Sauf quand celles ci présentent un intérêt ou un enjeu pour moi. Hier, il y en avait une pas très loin de chez moi. Fête de l'artisanat et de la nature. Voilà qui me parlait bien. Cela voulait surement signifier qu'à cette fête on allait trouver des produits artisanaux de qualité en lien et dans le respect de la nature. Outre qu'elle se déroulait dans un des plus beaux coins du département, là où la nature a encore quelques droits et conserve son authenticité, on pouvait y trouver quantité de produits originaux.


 Et puis il faut dire que le temps quasi maussade de ce mois d'aout qui a succédé au temps quasi morose de ce mois de juillet, n'incitait pas non plus a faire grand chose d'autre que de flâner aux abords marchands de ce genre de manifestation. Après un ou deux coups de coeur pour quelques tuiles et tabliers, nous nous apprêtions, ma fille et moi,  à découvrir d'autres trésor quand  Soudain nous fumes éblouies par un chanteur de rue à l'accordéon. "Mais c'est L !" me dit celle ci qui me précédait. Ben oui, c'était mon ami L. Quelle belle surprise et quelle belle rencontre. Le comble de notre joie fut quand pour nous, il entonna, de tout son coeur et de toute sa voix la magnifique Butte Rouge. Il ne pouvait pas mieux faire et c'est peu dire : La Butte Rouge, Chanson hautement symbolique pour moi, fait référence à la Butte Bapaume en Champagne où un sanglant épisode de la première guerre mondiale s'est déroulé. Chanson anti guerre de Gaston Montéhus écrite en 1923 et souvent porté à  confusion avec la Butte Montmartre où elle est identifiée à tort à la Commune de Paris dont il n'est pas inutile de rappeler tout ce qu'elle fut et apporta, en ces temps où un petit bonaparte de fortune multiplie les coups d'états et s'implique dangereusement dans un jeu internationaliste qui constitue une grave menace pour la paix.
Voyez comme partant de bonnes nouvelles et de petits bonheurs tout simples on arrive vite à des sujets très graves et aux mauvaises nouvelles qui les accompagnent !

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Misère !